Sommaire
IUn récit chevaleresqueADes guerriers guidés par l'honneurBDéfendre la chrétientéIILe héros épiqueAUn héros idéalBUn idéal moralIIILe merveilleuxLa chanson de Roland
Inconnu
XIIe siècle
La Chanson de Roland est la plus célèbre des chansons de geste (épopée héroïque de rois ou chevaliers en vers). Elle raconte l'histoire de la guerre dans laquelle est engagé Charlemagne en Espagne. Il rentre en France après une victoire à Pampelune. Il est trahi par un de ses barons, Ganelon. Ce dernier le pousse à mettre Roland à la tête de l'arrière-garde, car il a passé un marché avec le calife Marsile (il veut la mort de Roland).
Avec onze autres barons, Roland choisit seulement 20 000 chevaliers pour combattre les 100 000 Sarrasins qui vont les attaquer. Avant la bataille, son ami Olivier essaie de raisonner Roland, lui dit d'appeler Charlemagne. Mais Roland est orgueilleux, il refuse. Les Sarrasins comme les Français meurent tous au combat. Roland est le dernier à mourir, avant l'arrivée de Charlemagne. L'archange Gabriel emporte l'âme de Roland au paradis. Après la bataille, Charlemagne condamne le traître Ganelon à mort.
Un récit chevaleresque
Des guerriers guidés par l'honneur
Les guerriers obéissent à leur souverain, Charlemagne. Ils lui sont fidèles et n’hésitent pas à mourir pour lui. C’est une grande qualité chevaleresque. Ils se battent jusqu’à la mort, et se montrent courageux et braves sur le champ de bataille.
Défendre la chrétienté
Les guerriers sont lancés dans une guerre contre les musulmans. En effet, c'est pour défendre le christianisme que les Français se battent contre les Sarrasins. Le récit s'inscrit dans l'époque des croisades. Charlemagne est montré comme un roi chrétien, légendaire, qui défend Dieu.
Le héros épique
Un héros idéal
Roland est un héros épique connu pour ses exploits guerriers. C’est aussi un grand chef, capable de soutenir ses hommes pendant la bataille. C’est un chevalier fidèle et courageux, qui honore son pays et son roi. C’est un chrétien convaincu qui n’hésite pas à mourir pour Dieu. Il est invincible (il meurt car il se blesse lui-même).
Un idéal moral
À l'époque de Charlemagne, on considère que se battre pour Dieu est un acte profondément moral. La guerre sainte est justifiée car les musulmans sont considérés hérétiques (c'est-à-dire qu'ils tiennent des propos erronés sur la religion). Le texte est donc un éloge des Croisades. La soumission à Dieu et le respect de la religion sont des idéaux à suivre absolument. Roland se bat donc pour la morale, ce qui en fait un héros encore plus respectable pour l'époque. L'ange Gabriel lui-même vient le chercher pour l'emmener au Paradis à sa mort.
Le merveilleux
Le merveilleux est présent dans le texte. La petite armée de Roland est décrite comme surpuissante. L'épée Durendal est dotée de pouvoirs magiques également, car elle est faite de reliques. A la mort de Roland, une tempête éclate, comme si cela signifiait que Dieu était en colère. Il y a aussi l'apparition de l'ange Gabriel.