Sommaire
ILes transformations scientifiques en GrèceAUne nouvelle conception de la scienceBLa science se développe dans le monde grecIIDe nombreux progrès scientifiquesADes sciences et des pratiques nouvellesBD'importants progrès sont réalisésDu VIIe siècle au IIe siècle avant J.-C., le monde grec connaît un développement spectaculaire de la science. Une nouvelle conception scientifique cherchant à expliquer les phénomènes observés par des lois naturelles émerge. Certaines villes du monde grec, comme Athènes ou Alexandrie, sont des lieux dans lesquels l'activité scientifique est très dynamique. De nouveaux domaines scientifiques et de nouvelles pratiques font leur apparition.
Les transformations scientifiques en Grèce
Une nouvelle conception de la science
La civilisation grecque n'est pas la première à se préoccuper de la science, d'autres peuples ont eux aussi observé les phénomènes naturels :
- Les Égyptiens
- Les peuples de Mésopotamie (les Sumériens, les Babyloniens)
- Les Indiens
Cependant, ils se contentent d'observer les phénomènes naturels et en donnent presque toujours une explication divine.
Leur apport n'est pourtant pas négligeable. Par exemple, les astronomes en Mésopotamie consignent par écrit une multitude d'observations sur les planètes. Les Grecs sont en partie influencés par les travaux scientifiques antérieurs.
Les Grecs sont les premiers à chercher à comprendre et à expliquer les phénomènes naturels sans faire intervenir les dieux. Ils utilisent le raisonnement humain.
La science se développe dans le monde grec
La recherche scientifique chez les Grecs apparaît dès le VIIIe siècle avant J.-C. Elle se développe considérablement à Athènes aux Ve et IVe siècles, notamment grâce à la fondation d'écoles philosophiques :
- L'Académie de Platon
- Le Lycée d'Aristote
Par la suite, les recherches scientifiques s'étendent dans l'ensemble du monde hellénistique, et surtout dans les grandes villes comme Alexandrie au IIIe siècle. Cette ville possède de nombreux lieux destinés à la pratique scientifique :
- La grande bibliothèque
- Le musée où l'on peut trouver un observatoire, un jardin zoologique et des salles de dissection
Il faut cependant nuancer ce développement de la science :
- Elle reste limitée à des cercles très restreints de scientifiques.
- Les croyances populaires ne sont pas influencées par la science.
- La science ne se limite qu'à quelques domaines.
- Malgré ces limites, un nouvel esprit scientifique est né.
De nombreux progrès scientifiques
Des sciences et des pratiques nouvelles
Les Grecs améliorent ou inventent la plupart des sciences. Celles-ci portent d'ailleurs des noms grecs : les mathématiques, l'astronomie, la géométrie, la physique, la géographie.
La philosophie, qui explore les voies de la sagesse, se développe aussi considérablement avec Platon, Aristote, etc.
Les Grecs utilisent aussi de nouvelles pratiques :
- Ils utilisent les mathématiques pour comprendre les phénomènes naturels.
- Certains scientifiques font des expériences.
- Des ingénieurs mettent au point des nouvelles inventions.
- Les scientifiques grecs confrontent régulièrement et développent un enseignement original, majoritairement oral, basé sur la discussion.
D'importants progrès sont réalisés
Les mathématiques se développent :
- Au VIe siècle avant J.-C., Thalès et Pythagore inventent la géométrie.
- Au IIIe siècle avant J.-C., Euclide rassemble toutes les connaissances des savants grecs dans son ouvrage Les Éléments.
De nombreuses avancées sont réalisées en astronomie et en géographie :
- Au IVe siècle avant J.-C., Aristote fait l'hypothèse que la Terre est ronde.
- Au IIIe siècle avant J.-C., Ératosthène calcule la circonférence de la Terre et démontre son inclinaison. Il réalise aussi une carte précise du monde.
- Pythéas de Marseille, au IVe siècle avant J.-C., décrit les marées et les phénomènes polaires.
Hippocrate au Ve siècle fait progresser la médecine :
- Il est le premier à expliquer les maladies par des causes naturelles et non divines.
- Il rédige le serment d'Hippocrate qui fixe des règles aux médecins.
Archimède, au IIIe siècle, permet des avancées en physique.