Sommaire
ILes catégories de motsALe nom1Les différentes catégories du nom2Les différentes fonctions du nomBL'adjectifCLe pronomDLe déterminantEL'adverbeFLa prépositionIILa phrase et ses différentes constitutionsALa phrase simpleBLa phrase complexe1La juxtaposition et la coordination2La subordinationCLes types et les formes de phrase1Les types de phrases2Les formes de phraseDLa voix active et la voix passiveIIILes paroles rapportées et les différents discoursLes catégories de mots
Le nom
Les différentes catégories du nom
| Catégories | Exemples |
|---|---|
| Nom propre | Noms géographiques : France Noms de famille : Dupont Prénoms : François |
| Nom commun | Mots désignant une chose : un ballon Mots désignant une idée : la liberté |
Les différentes fonctions du nom
| Fonctions | Exemples |
|---|---|
| Sujet | Ce livre me plaît beaucoup. |
| Attribut du sujet | Ce professeur est un historien. |
| Complément d'objet direct | Ce livre apprend l'histoire de France aux élèves. |
| Complément d'objet indirect | Ce livre appartient à mon frère. |
| Complément circonstanciel de lieu | Ce livre est rangé dans la bibliothèque. |
| Complément circonstanciel de temps | Ce livre sera rangé ce soir. |
| Complément circonstanciel de manière | Il l'a rangé avec paresse. |
| Complément circonstanciel de moyen | Il est monté sur le toit avec une échelle. |
| Complément circonstanciel de but | Déguise-toi en pirate pour la pièce de théâtre. |
| Complément circonstanciel de cause | Il est mort de froid. |
| Complément circonstanciel de concession | Il a réussi malgré sa grippe. |
| Complément circonstanciel de comparaison | Ce livre est aussi passionnant qu'un cours. |
| Apostrophe | Les élèves, rangez vos livres ! |
| Complément d'un nom | Ce livre d'histoire est passionnant. |
| Complément d'un adjectif | Ce livre, vieux d'un siècle, est intéressant. |
L'adjectif
Accord et fonction de l'adjectif
L'adjectif s'accorde toujours en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie.
Il peut être :
- Épithète, quand il est rattaché à un nom.
- Attribut, quand il se rapporte à un nom duquel il est séparé par un verbe d'état.
- Épithète : Ce vieux livre est intéressant.
- Attribut : Ce vieux livre est intéressant.
Le pronom
| Différents pronoms | Exemples |
|---|---|
| Pronom personnel | Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles Me, te, se, le, la, soi, eux, les, leur En, y |
| Pronom possessif | Le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur |
| Pronom démonstratif | Celui, celle, ce, ceux Celui-ci, celle-ci, etc. Celui-là, celle-là |
| Pronom relatif | Qui Que Quoi Dont Où Lequel et ses composés |
| Pronom indéfini | Personne Aucun Nul Quelque chose Autrui Certains Tout, tous |
Le pronom peut avoir toutes les fonctions d'un nom.
Le déterminant
| Différents déterminants | Formes |
|---|---|
| Article défini | Le La Les |
| Article indéfini | Un Une Des |
| Article partitif | Du De la Des |
| Déterminant démonstratif | Ce-...ci Cet-...ci Cette-...ci Ces-...ci Ce-...là Cet-...là Cette-...là Ces-...là |
| Déterminant possessif | Mon, ton, son, etc. Notre, votre, leur, etc. |
| Déterminant numéral (ou cardinal) | Un, deux, trois, etc. |
| Déterminant indéfini | Tout |
Le déterminant a pour fonction de déterminer le nom qu'il précède.
L'adverbe
Adverbe
Un adverbe est un mot invariable qui modifie le sens d'un adjectif, d'un verbe ou d'un autre adverbe.
Elle est très jolie.
Dans l'exemple précédent, l'adverbe « très » modifie le sens de l'adjectif « jolie ».
La préposition
Préposition
Une préposition est un mot invariable introduisant un complément dans une phrase.
Ils vont à Rome.
Dans l'exemple précédent, « à » est un mot invariable. Il introduit le complément circonstanciel de lieu « Rome ». « À » est une préposition.
Les principales prépositions sont les suivantes :
| Préposition | Exemple |
|---|---|
| À | Je vais à la plage. |
| Dans | Les chaussettes sont dans le placard. |
| Par | Je l'ai appris par ma mère. |
| Pour | Il l'a acheté pour toi. |
| En | Nous sommes partis en Italie. |
| Vers | Le bateau revient vers le port. |
| Avec | Tu viens avec moi ? |
| Sans | Il est parti sans nous. |
| Sous | Le chat est caché sous la table. |
| De | Ce tableau est de Picasso. |
| Chez | Je suis invité chez vous. |
| Durant | Durant les vacances, vous irez en colonie. |
La phrase et ses différentes constitutions
La phrase simple
Phrase simple
La phrase simple est une phrase composée d'une seule proposition avec un seul verbe conjugué. Elle commence par une majuscule et finit par un point ou une ponctuation forte (?, !, ...).
L'automne arrive. Les feuilles tombent. Le froid reprend.
L'exemple précédent est composé de trois phrases simples avec, à chaque fois, un seul verbe conjugué.
La phrase complexe
Phrase complexe
La phrase complexe est une phrase composée de plusieurs propositions ayant au moins deux verbes conjugués. Ces propositions peuvent être de natures différentes : indépendante, principale ou subordonnée. La phrase complexe commence par une majuscule et finit par un point ou une ponctuation forte (?, !, ...).
L'automne arrive, les feuilles tombent et le froid reprend.
L'exemple précédent est composé de trois propositions indépendantes. C'est une phrase complexe.
La juxtaposition et la coordination
Proposition juxtaposée
Une proposition peut être juxtaposée à une autre, c'est-à-dire « posée à côté » : séparée de la précédente par une virgule.
L'automne arrive, // les feuilles tombent, // le froid reprend.
La phrase précédente est composée de trois propositions indépendantes juxtaposées : elles sont séparées par des virgules.
Proposition coordonnée
Une proposition peut être coordonnée à une autre : dans ce cas-là, elle est reliée à la précédente par une conjonction de coordination.
L'automne arrive, // les feuilles tombent // et le froid reprend.
La phrase précédente est composée de trois propositions indépendantes. « Et le froid reprend » est une proposition indépendante coordonnée à la précédente par la conjonction de coordination « et ».
La subordination
Proposition subordonnée
Une proposition subordonnée est une proposition qui dépend d'une autre proposition sans laquelle elle ne peut exister.
Les feuilles tombent parce que l'automne arrive.
Dans la phrase précédente, « parce que l'automne arrive » est une proposition subordonnée. Elle dépend de la proposition principale « les feuilles tombent » sans laquelle elle n'aurait aucun sens.
Il y a différentes propositions subordonnées qui ont différentes fonctions.
La proposition subordonnée conjonctive complétive est toujours introduite par la conjonction de subordination « que ». Elle a les fonctions suivantes :
| Fonction de la proposition | Exemple |
|---|---|
| Sujet | Qu'il arrive en retard serait malvenu. |
| Complément d'objet direct | Je crois que l'automne arrive. |
| Attribut du sujet | Le fait est qu'il n'est jamais venu. |
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle est introduite par une conjonction de subordination : « que », « parce que », « quand », « si », etc. Elle a différentes fonctions :
| Fonction de la proposition | Exemple |
|---|---|
| Complément circonstanciel de cause | Les feuilles tombent parce que l'automne arrive. |
| Complément circonstanciel de temps | Les feuilles tombent quand l'automne arrive. |
| Complément circonstanciel de but | Il travaille pour que ses parents soient fiers. |
| Complément circonstanciel de comparaison | Il travaille autant que son père le faisait. |
| Complément circonstanciel de condition | Il réussira s'il travaille. |
| Complément circonstanciel d'opposition | Quand bien même il ferait beau, je ne sortirais pas. |
| Complément circonstanciel de concession | Bien que Jean l'aide, Jacques continue à avoir des difficultés. |
| Complément circonstanciel de conséquence | Il travaille tellement qu'il réussira. |
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif, souvent « que ». Elle a pour fonction, le plus souvent, d'être complément de l'antécédent.
J'ai apporté des fleurs que j'ai cueillies dans notre jardin.
La proposition subordonnée interrogative indirecte est introduite par un mot interrogatif tel que : « qui », « que », « où », « quand », « si », « pourquoi ». Elle n'a qu'une fonction : complément d'objet direct.
Je me demande si les élèves seront attentifs.
Les types et les formes de phrase
Les types de phrases
Phrase déclarative
Une phrase déclarative énonce un fait. Elle commence par une majuscule et finit par un point.
Louis XIV est mort le 1er septembre 1715.
La phrase précédente rapporte un fait.
Phrase interrogative
Une phrase interrogative sert à poser une question. Elle commence par une majuscule et finit par un point d'interrogation.
- La phrase interrogative peut être totale lorsqu'elle porte sur la phrase en entier ; on peut alors y répondre par « oui » ou par « non ».
- La phrase interrogative peut être partielle lorsqu'elle porte sur un élément précis de la phrase ; il n'est alors pas possible d'y répondre par « oui » ou par « non ».
| Nous verrons-nous demain ? | Cette phrase est une question ; elle se termine par un point d'interrogation. |
| Aimes-tu lire ? | L'interrogation est totale car elle porte sur toute la phrase, et la réponse peut être « oui » ou « non ». |
| Comment te sens-tu après ton entraînement sportif ? | L'interrogation est partielle car elle porte sur un élément de la phrase uniquement, et la réponse n'est pas uniquement « oui » ou « non ». |
Phrase impérative ou injonctive
Une phrase impérative ou injonctive énonce un ordre, un conseil, une défense. Elle commence par une majuscule et finit par un point ou un point d'exclamation.
Donne-moi ton livre !
Rentre chez toi.
Les phrases précédentes énoncent des ordres.
Les formes de phrase
La phrase affirmative
La phrase affirmative énonce un fait de manière positive.
Je travaille beaucoup aujourd'hui.
La phrase négative
La phrase négative exprime le contraire de l'affirmatif et emploie pour cela des adverbes de négation (« ne... pas », « ne... plus », « ne... que », « ne... rien », « ne... jamais... »).
Je ne veux pas courir.
La phrase exclamative
Une phrase exclamative exprime un jugement affectif ou un sentiment. Elle commence par une majuscule et finit par un point d'exclamation.
Quelle joie ce fut de vous revoir hier !
La phrase précédente exprime un sentiment.
La phrase impersonnelle
Une phrase impersonnelle contient un verbe qui se conjugue uniquement à la forme impersonnelle.
Il pleut.
La phrase emphatique
La phrase emphatique met en valeur un élément soit par l'emploi d'un présentatif (« c'est... qui », « c'est... que », « voilà/voici... qui ») soit par le détachement d'un groupe de mots au sein de la phrase.
| C'est cet élève qui a terminé en premier son exercice. | Dans cet exemple, le présentatif « c'est...qui » met en valeur « cet élève ». |
| Mon dessin, il est magnifique ! | Dans cet exemple, « mon dessin » est détaché en début de phrase pour être mis en valeur. |
La phrase passive
Dans la phrase passive, le sujet subit l'action et le verbe est très souvent suivi par un complément d'agent.
La souris est mangée par le chat.
Dans cet exemple, la souris subit l'action d'être mangée.
Les types et les formes de phrase peuvent se combiner dans un même énoncé, mais pas entre elles.
Ne sors pas avant la fin du spectacle !
Le type de la phrase est impératif. Les formes sont négative et exclamative.
La voix active et la voix passive
La voix active
Quand la phrase est à la voix active, le sujet accomplit l'action exprimée par le verbe.
Le verbe est très souvent suivi d'un complément d'objet direct (COD).
L'auteur écrit un roman.
Dans cet exemple, le sujet est « l'auteur » ; c'est lui qui accomplit l'action d'écrire ; le verbe est suivi d'un complément d'objet direct « un roman ».
La voix passive
Quand la phrase est à la voix passive, le sujet subit l'action exprimée par le verbe.
Le verbe est alors suivi par un complément d'agent qui est introduit par la préposition « par » ou « de ».
Un roman est écrit par l'auteur.
Dans cet exemple, le sujet « un roman » subit l'action, celle d'être écrit et « par l'auteur » est le complément d'agent du verbe « est écrit ».
Les paroles rapportées et les différents discours
Le discours direct
Le discours direct rapporte fidèlement les paroles et correspond aux phrases de dialogue.
On relève la présence de guillemets et/ou de tirets, la présence d'un verbe introducteur de parole ou de pensée qui peut se situer avant ou après le discours, la présence des marques d'oralité comme les phrases interrogatives, exclamatives.
Le professeur demande à ses élèves : « Avez-vous bien compris la leçon de grammaire ? »
Dans cet exemple, la phrase entre guillemets correspond à la parole fidèle prononcée par le professeur ; le verbe introducteur de parole est « demande », les guillemets sont utilisés ainsi que la phrase interrogative.
Le discours indirect
Le discours indirect rapporte les paroles de manière indirecte. Elles sont donc modifiées et les phrases au discours indirect sont généralement des propositions subordonnées complétives conjonctives introduites par « que », des propositions subordonnées interrogatives indirectes, des groupes nominaux ou des groupes infinitifs.
On n'utilise ni les tirets ni les guillemets.
| Le professeur annonce aux élèves que le contrôle durera une heure. | Dans cet exemple, la proposition subordonnée complétive conjonctive « que le contrôle durera une heure » reprend de manière indirecte la parole du professeur qui est introduite grâce au verbe introducteur « annonce ». |
| Certains élèves lui demandent s'ils peuvent utiliser le dictionnaire. | Dans cet exemple, la proposition interrogative indirecte « s'ils peuvent utiliser le dictionnaire » reprend de manière indirecte la parole de certains élèves qui est introduite grâce au verbe introducteur « demandent ». |
| Le professeur leur recommande d'utiliser le dictionnaire. | Dans cet exemple, le groupe infinitif « d'utiliser le dictionnaire » reprend de manière indirecte la parole du professeur qui est introduite par le verbe « recommande ». |
Le discours indirect libre
Le discours indirect libre est un intermédiaire entre le discours direct et le discours indirect. Il est en cela plus complexe à identifier d'autant plus qu'il n'utilise ni les tirets ni les guillemets, et peu fréquemment le verbe introducteur de parole ou de pensée. Il a souvent recours aux phrases interrogatives ou exclamatives.
Le temps passe et Gaspard s'interroge toujours. Pourquoi n'est-elle pas là ? Que fait-elle ? Avait-elle oublié leur rendez-vous ?
Dans cet exemple, les phrases en caractères gras constituent le discours indirect. Elles retracent les pensées de Gaspard qui s'interroge sur la non-venue de son amie. Les phrases interrogatives sont utilisées.