Le texte suivant, extrait de Herbert west réanimateur de Howard Philipps Lovecraft, mettant en scène la science, est-il mélioratif ou péjoratif ?
Tant que nous étions ensemble, ses expériences diaboliques me fascinaient ; or, j'étais son plus proche compagnon. Aujourd'hui il est mort et le charme maléfique est rompu. Ma frayeur n'en est que plus grande. Les souvenirs ont toujours quelque chose de plus inquiétant que la réalité. Le premier incident qui survint pendant notre amitié fut le plus grand choc que je ressentis jamais et c'est à contrecœur que je le raconte. West, au cours de nos études, s'était déjà signalé par son étrange théorie sur la nature de la mort. Celle-ci, selon lui, pouvait être vaincue artificiellement.
Le texte suivant, extrait du Robot qui rêvait d'Isaac Asimov mettant en scène la science, est-il mélioratif ou péjoratif ?
- J'ai vu aussi des robots travaillant dans l'espace, répondit Elvex. C'est parce que je voyais tout cela, avec des détails qui changeaient continuellement, alors que je regardais d'une direction à une autre, que j'ai conclu, finalement, que je rêvais.
- Qu'as-tu vu d'autre, Elvex ?
- J'ai vu que tous les robots étaient voûtés par le travail et l'affliction, qu'ils étaient tous fatigués de la responsabilité et du labeur, et je leur ai souhaité du repos.
- Mais, dit Calvin, les robots ne sont pas voûtés, ils ne sont pas fatigués, ils n'ont pas besoin de repos.
- Oui, docteur Calvin, dans la réalité. Mais je parle de mon rêve. Dans mon rêve, il me semblait que les robots devaient protéger leur propre existence.
- Est-ce que tu me cites la Troisième Loi de la robotique ?
- Oui, docteur Calvin.
- Mais tu la cites partiellement. La Troisième Loi dit ceci : "Un robot doit protéger sa propre existence à la condition que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première et la Deuxième Loi."
Le texte suivant, extrait de 1984 de George Orwell mettant en scène la science, est-il mélioratif ou péjoratif ?
Derrière Winston, la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur la fonte et sur le dépassement des prévisions pour le neuvième plan triennal. Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d'un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu'entendu. Naturellement, il n'y avait pas moyen de savoir, si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu'elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu'elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l'habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l'obscurité, tout mouvement était perçu.
Le texte suivant extrait de L'Étrange cas du docteur Jekyll et de mister Hyde de Robert Louis Stevenson, mettant en scène la science, est-il mélioratif ou péjoratif ?
Et il se trouva que la suite de mes études scientifiques, pleinement orientées vers un genre mystique et transcendant, réagit et projeta une vive lumière sur l'idée que je me faisais de cette guerre sempiternelle livrée entre mes éléments constitutifs. De jour en jour, et par les deux côtés de mon intelligence, le moral et l'intellectuel, je me rapprochai donc peu à peu de cette vérité, dont la découverte partielle a entraîné pour moi un si terrible naufrage : à savoir, que l'homme n'est en réalité pas un, mais bien deux. Je dis deux, parce que l'état de mes connaissances propres ne s'étend pas au-delà. D'autres viendront après moi, qui me dépasseront dans cette voie, et j'ose avancer l'hypothèse que l'on découvrira finalement que l'homme est formé d'une véritable confédération de citoyens multiformes, hétérogènes et indépendants.
Le texte suivant extrait de L'Eve future de Villiers de l'Isle-Adam, mettant en scène la science, est-il mélioratif ou péjoratif ?
- En vérité, monsieur l'enchanteur, répondit Lord Ewald, l'on dirait que, sérieusement, vous me croyez capable de devenir "amoureux" de Miss Hadaly ?
- Ce serait, en effet, ce que j'aurais à redouter si vous étiez un mortel comme les autres ! répondit Edison : mais vos confidences m'ont rassuré. N'avez-vous pas attesté Dieu, tout à l'heure, qu'en vous s'était à jamais annulée toute idée de possession de votre belle vivante ? Vous aimerez donc, vous dis-je, Hadaly, comme elle le mérite, seulement : ce qui est beaucoup plus beau que d'en être amoureux.
- Je l'aimerai ?
- Pourquoi pas ? Ne doit-elle pas s'incarner à jamais en la seule forme où vous concevez l'Amour ? Et, matière pour matière, puisque nous venons de nous rappeler que la chair, n'étant jamais la même, n'existe, à peu près, qu'en imaginaire, chair pour chair, celle de la Science est plus ... sérieuse... que l'autre.
- On n'aime qu'un être animé ! dit Lord Ewald.
- Eh bien ? demanda Edison.
- L'âme c'est l'inconnu ; animerez-vous votre Hadaly ?
- On anime bien un projectile d'une vitesse de x ; or, x, c'est l'inconnu, aussi.
- Saura-t-elle qui elle est ? ce qu'elle est, veux-je dire ?
- Savons-nous donc si bien nous-mêmes, qui nous sommes ? et ce que nous sommes ? Exigerez-vous plus de la copie que Dieu n'en crut devoir octroyer à l'original ?
- Je demande si votre créature aura le sentiment d'elle-même.
- Sans doute ! répondit Edison comme très étonné de la question.
Le texte suivant extrait de L'Eve future de Villiers de l'Isle-Adam, mettant en scène la science, est-il mélioratif ou péjoratif ?
- En vérité, monsieur l'enchanteur, répondit Lord Ewald, l'on dirait que, sérieusement, vous me croyez capable de devenir "amoureux" de Miss Hadaly ?
- Ce serait, en effet, ce que j'aurais à redouter si vous étiez un mortel comme les autres ! répondit Edison : mais vos confidences m'ont rassuré. N'avez-vous pas attesté Dieu, tout à l'heure, qu'en vous s'était à jamais annulée toute idée de possession de votre belle vivante ? Vous aimerez donc, vous dis-je, Hadaly, comme elle le mérite, seulement : ce qui est beaucoup plus beau que d'en être amoureux.
- Je l'aimerai ?
- Pourquoi pas ? Ne doit-elle pas s'incarner à jamais en la seule forme où vous concevez l'Amour ? Et, matière pour matière, puisque nous venons de nous rappeler que la chair, n'étant jamais la même, n'existe, à peu près, qu'en imaginaire, chair pour chair, celle de la Science est plus ... sérieuse... que l'autre.
- On n'aime qu'un être animé ! dit Lord Ewald.
- Eh bien ? demanda Edison.
- L'âme c'est l'inconnu ; animerez-vous votre Hadaly ?
- On anime bien un projectile d'une vitesse de x ; or, x, c'est l'inconnu, aussi.
- Saura-t-elle qui elle est ? ce qu'elle est, veux-je dire ?
- Savons-nous donc si bien nous-mêmes, qui nous sommes ? et ce que nous sommes ? Exigerez-vous plus de la copie que Dieu n'en crut devoir octroyer à l'original ?
- Je demande si votre créature aura le sentiment d'elle-même.
- Sans doute ! répondit Edison comme très étonné de la question.