Sommaire
ILes productionsALes biens et les servicesBLes formes de productionIILes producteursALes entreprisesBLes administrations publiquesCLes associationsIIILes facteurs de production et la productivitéALe travail et le capitalBLa productivité1La combinaison productive2Le volume optimal de productionCLes gains de productivitéDLe progrès technique et les innovationsIVLa création de richesse et ses limitesALes indicateurs de création de richesse1La valeur ajoutée2Le PIB et ses limitesBLes inégalités de croissanceCLes limites écologiques de la productionLes producteurs – entreprises, administrations et associations – produisent des biens et des services de la manière la plus optimale possible. Les gains de productivité, grâce, notamment, au progrès technique, permettent une croissance de la richesse produite. Celle-ci a cependant ses limites, la plus cruciale aujourd'hui étant les dégâts écologiques qu'elle engendre.
Comment crée-t-on des richesses et comment les mesure-t-on ?
Les productions
Les productions sont constituées de biens et de services. Les formes de production sont de deux types : formes marchandes et formes non marchandes.
Les biens et les services
Les organisations productives produisent des biens et des services dont l'utilité est soit la satisfaction d'un besoin, soit la production d'un autre bien ou service.
La production économique permet deux types de production :
- Les biens, qui sont des produits matériels et stockables.
- Les services, qui sont des produits immatériels et non stockables.
La télévision est un bien matériel, une coupe de cheveux est un service « immatériel ».
À l'intérieur de la catégorie des biens, on distingue deux types :
- Les biens durables, qui sont utilisables à plusieurs reprises.
- Les biens non durables, qui sont détruits dès la première utilisation.
Une voiture est un bien durable, utilisable sur plusieurs années, tandis qu'une tablette de chocolat est un bien non durable, à consommer avant d'être périmé.
Les biens et services peuvent permettre de satisfaire le besoin d'un consommateur : on parle de « biens et services de consommation finale ».
La coupe de cheveux est un service de consommation finale, elle permet de satisfaire un besoin du consommateur (se couper les cheveux).
Les biens et les services peuvent également servir à produire un autre bien ou un autre service : on parle de « biens et services de production ».
Un four est un bien de production, il permet de fabriquer des pains qui seront vendus par le boulanger.
Les formes de production
La production peut prendre différentes formes. On distingue principalement les formes marchandes et les formes non marchandes. Mais il en existe d'autres.
Production
La production est une création de biens et de services qui répond à des besoins individuels ou collectifs et qui résulte d'un travail légal, déclaré et le plus souvent rémunéré.
Production marchande
La production marchande est une production destinée à être vendue sur un marché à un prix économiquement significatif, c'est-à-dire couvrant au moins la moitié des coûts de production.
Dans un supermarché, les produits destinés à être vendus constituent la production marchande.
Production non marchande
Une production non marchande est une production qui ne fait pas l'objet d'une vente sur un marché. Elle est mise gratuitement (ou quasi gratuitement) à la disposition de la population. Elle est souvent financée par les impôts, mais elle peut aussi être produite par du travail bénévole.
L'enseignement public est une production non marchande mise à disposition de la population française. Le bâtiment, le salaire des enseignants et des agents administratifs sont financés par le gouvernement, via les impôts.
Certaines productions résultent d'un travail particulier, bénévole, non déclaré ou de productions marchandes illégales. Ces productions sont exclues de la sphère économique.
La production domestique (jardinage, cuisine, ménage, etc.) n'appartient pas à la sphère économique.
Les producteurs
La production peut être réalisée par trois types d'organisations productives, que l'on appelle les producteurs :
- les entreprises ;
- les administrations publiques ;
- les associations.
Les entreprises
Les entreprises sont des unités productives qui produisent des biens et/ou des services dans le but de les vendre sur un marché et d'en retirer des profits.
Ce sont les principales productrices de productions marchandes.
Un restaurant est une entreprise qui vend des biens (repas) et des services (servir un repas à table) dans le but d'en retirer des profits.
Les entreprises produisant des services marchands peuvent être :
- des entreprises privées qui appartiennent en partie ou en totalité à un individu ou un groupe d'individus ;
- des entreprises publiques qui appartiennent en majorité ou en totalité à l'État.
La SNCF est une entreprise publique car elle est détenue à au moins 50 % par l'État.
On peut distinguer les entreprises en fonction de plusieurs critères : la taille, le secteur d'activité ou encore le statut juridique.
La taille : plus de 90 % des entreprises ont moins de 10 salariés. Une petite minorité a donc beaucoup de salariés (0,3 % des entreprises ont plus de 200 salariés).
Le secteur d'activité :
- primaire (exploitation des ressources naturelles) ;
- secondaire (industries et construction) ;
- tertiaire (entreprises de services).
Le statut juridique (il existe un grand nombre de statuts différents en fonction des capitaux apportés et de la responsabilité juridique des gérants et propriétaires) :
- EI (Entreprise individuelle) ;
- SARL (Société à responsabilité limitée) ;
- SA (Société anonyme) ;
- SAS (Société par actions simplifiée).
Les administrations publiques
Les administrations publiques sont des organismes ne cherchant pas à faire de profit, procurant des biens et/ou des services non marchands et financés par l'État.
Ce sont les principales productrices de productions non marchandes. Elles cherchent à améliorer le bien-être général dans la société en garantissant à tous l'accès aux services de base et aux droits sociaux.
Les mairies sont des administrations publiques. Elles fournissent des services quasi gratuits, donc non marchands, comme la livraison de repas pour les cantines scolaires.
Les associations
Les associations regroupent des individus volontaires qui partagent des objectifs et qui ne cherchent pas à faire du profit.
Les associations fournissent des services non marchands, généralement pour défendre des idées, une cause ou un objectif social.
Les Restos du Cœur sont une association car ils regroupent des bénévoles qui ont comme but d'aider les personnes les plus démunies sans chercher à faire du profit.
Les facteurs de production et la productivité
Les facteurs de production se résument au travail et au capital. Ils peuvent être combinés pour permettre une augmentation de la productivité. Le progrès et les évolutions techniques permettent également d'accroître la productivité.
Le travail et le capital
Les travailleurs et les machines sont des éléments qui participent à plusieurs cycles de production puisqu'ils ne sont pas détruits durant le processus. En économie, on parle de « facteurs de production » pour désigner le facteur travail (le travail fourni) et le facteur capital (les équipements et le capital financier).
Facteur de production
Un facteur de production est un moyen (travail, capital) utilisé par une organisation productive pour fabriquer des biens et services et qui n'est pas détruit pendant la production.
Le travail est représenté par les travailleurs qui participent à la production de l'entreprise.
Le capital est constitué de l'ensemble des machines qui participent à la création de la production et qui ne sont pas détruites immédiatement pendant celle-ci.
Le travail et le capital sont des facteurs de production très liés. Ils peuvent être plus ou moins substituables et complémentaires.
Substituables
Les facteurs de production sont substituables si, pour produire la même chose, on peut remplacer les travailleurs par des machines et des machines par des travailleurs.
À certains postes des chaînes de production automobile, des travailleurs ont été remplacés par des machines.
Complémentaires
Deux facteurs de production sont complémentaires si l'on ne peut pas remplacer l'un des facteurs par l'autre.
Un chauffeur de bus et son véhicule sont complémentaires.
La productivité
L'objectif d'une organisation productive est d'accroître sa productivité. Pour ce faire, elle doit choisir la meilleure combinaison productive afin d'atteindre un volume optimal de production.
La combinaison productive
L'entreprise peut utiliser différents facteurs de production pour créer des biens et des services. Pour accroître sa rentabilité, elle va essayer d'articuler ces facteurs de la manière la plus efficace possible : on parle de « combinaison des facteurs de production » ou de « combinaison productive ».
Cette combinaison va dépendre du niveau de substituabilité des deux facteurs de production. S'ils sont substituables, l'organisation productive aura le choix entre plusieurs combinaisons productives.
Si l'entreprise se rend compte que payer des travailleurs coûte plus cher que d'acheter des machines (en sachant que les facteurs capital/travail sont substituables), l'entreprise peut choisir de remplacer les travailleurs par des machines.
Pour choisir quelle combinaison productive elle va utiliser, l'entreprise regarde celle qui est la plus rentable. Pour cela, elle analyse les coûts de production des différentes combinaisons productives envisageables.
Coût de production
Le coût de production représente l'ensemble des dépenses que l'entreprise réalise pour produire.
Les salaires sont l'un des coûts de production car l'entreprise dépense de l'argent pour payer ses salariés qui participent à la production.
Le coût de production comporte deux grandes catégories :
- Les coûts fixes : frais qui restent identiques quel que soit le niveau d'activité.
- Les coûts variables : frais qui varient selon le niveau de la production.
Coût de production
\text{Coût de production}= \text{Coûts fixes + Coûts variables}
Pour produire des baguettes, un boulanger a besoin d'un four et de 250 g de farine par baguette. Le four coûte 5 000 € et 250 g de farine coûtent 30 centimes. Le boulanger souhaite produire 100 baguettes.
Son coût de production est de :
\text{5 000 + (100} \times 0{,}30) = \text{5 030 €}
L'amélioration de la combinaison productive (en réduisant les coûts de production) ne se fait pas que par substitution des facteurs. L'entreprise peut également améliorer sa combinaison productive en se concentrant sur sa qualité, en augmentant la formation de ses travailleurs.
En améliorant les qualifications et le savoir-faire des salariés de l'entreprise, leur travail peut devenir plus rapide et d'une meilleure qualité, ce qui permet à l'entreprise d'obtenir des productions d'une valeur plus grande.
Le volume optimal de production
Les organisations productives, et notamment les entreprises, vont chercher à produire de façon optimale en fonction de leur combinaison productive. Pour cela, l'entreprise doit déterminer le volume optimal de production.
Celui-ci peut être déterminé par une analyse des coûts de production moyen et des coûts marginaux en raison d'un phénomène appelé la loi des rendements décroissants.
Coût moyen
Le coût moyen est le coût de chaque unité produite en moyenne.
\text{Coût moyen} = \dfrac{\text{Coût total de la production}}{\text{Volume de production}}
Coût marginal
Le coût marginal est le coût de production d'une unité supplémentaire produite.
\text{Coût marginal} = \text{Coût de la production de } n \text{ unité } / \text{Coût de la production de }n\text{-1 unité}
Lorsque l'on augmente le volume de production, on constate la plupart du temps que :
- dans un premier temps, le coût marginal est décroissant et inférieur au coût moyen (c'est le phénomène d'économie d'échelle) ;
- dans un second temps, le coût marginal devient croissant (les consommations intermédiaires coûtent de plus en plus cher) ;
- dans un dernier temps, le coût marginal devient supérieur au coût moyen, ce qui signifie que l'augmentation du volume des productions diminue le profit.
On détermine le volume optimal de production en constatant à quel volume de production le coût marginal et le coût moyen s'égalisent.
Loi des rendements décroissants et du volume optimal de production
Les gains de productivité
Une fois que l'entreprise a choisi la combinaison productive qui lui semble la plus efficace (au niveau des coûts et de la qualité), il faut qu'elle mesure son efficacité. Pour cela, elle va regarder le volume de production créé par rapport au nombre de facteurs de production employés. On parle de « productivité » pour mesurer ce rapport.
Productivité
La productivité est la mesure de l'efficacité du facteur utilisé pour produire.
Productivité
\text{Productivité} = \dfrac{\text{Quantité produite}}{\text{Quantité de facteurs de production employés}}
Si une entreprise produit 6 bouteilles et emploie pour cela 2 travailleurs, sa productivité est de :
6/2 = 3 bouteilles par travailleur
La productivité est donc une sorte de moyenne. Cela ne signifie pas forcément que chaque travailleur produit réellement 3 bouteilles.
Si le calcul de la productivité est un indicateur technique qui permet d'estimer pour une part l'efficacité économique globale d'une production, il ne permet cependant pas d'évaluer l'intérêt social ou environnemental de celle-ci.
Le progrès technique et les innovations
Plusieurs innovations ont permis d'améliorer la productivité des facteurs de production : l'ensemble des innovations se nomme « le progrès technique ». Il découle de l'introduction de nouveaux biens de production, de nouvelles sources d'énergie, de nouvelles techniques productives ou de nouveaux modes d'organisation de la production.
Le progrès technique et les innovations ont permis d'améliorer les équipements.
La machine à écrire a été remplacée par l'ordinateur : c'est l'introduction d'un nouveau bien de production.
La vapeur a été remplacée par l'électricité : c'est l'utilisation d'une nouvelle source d'énergie.
Le progrès technique a permis d'accroître l'efficacité du capital technique.
L'invention du tracteur a permis de récolter plus facilement les semences et donc d'augmenter la production.
Le progrès technique a également favorisé la qualité du travail.
Les entreprises augmentent la formation des salariés pour qu'ils puissent utiliser les nouvelles machines issues du progrès technique. La qualité du travail est donc améliorée.
Le progrès technique peut créer de nouveaux emplois, généralement dans d'autres secteurs. À la suite de l'introduction d'innovations dans le secteur industriel, beaucoup de gains de productivité ont été engendrés, ce qui a permis au secteur des services (le secteur tertiaire) de se développer.
La création des ordinateurs (progrès technique) a permis l'émergence de nouveaux métiers (informaticiens, ingénieurs, marketing, etc.).
Le progrès technique peut avoir des effets contrastés sur l'emploi. Il peut détruire des emplois : c'est notamment le cas des emplois se situant dans le secteur où les innovations sont introduites.
L'introduction de robots dans les industries a détruit beaucoup d'emplois d'ouvriers puisque les machines pouvaient réaliser leur travail à moindre coût et plus rapidement.
La création de richesse et ses limites
La création de richesse peut être mesurée au moyen des indicateurs que sont la valeur ajoutée et le Produit intérieur brut (PIB). Si elle est constante et quasi universelle, elle engendre néanmoins des inégalités. Aujourd'hui, les problèmes écologiques sont sa principale limite.
Les indicateurs de création de richesse
Pour mesurer la quantité réelle de richesse nouvellement produite par les organisations productives, les économistes utilisent la notion économique que l'on appelle « la valeur ajoutée ». La somme des valeurs ajoutées définit le Produit intérieur brut qui donne une indication de la croissance d'un pays.
La valeur ajoutée
Pour calculer la valeur ajoutée, l'entreprise doit auparavant connaître :
- Le chiffre d'affaires, c'est-à-dire la somme d'argent qu'elle a récoltée en vendant ses produits.
- Les consommations intermédiaires, c'est-à-dire la valeur des biens et services que l'entreprise a détruits ou transformés durant la production.
Valeur ajoutée
La valeur ajoutée est la mesure de la richesse nouvelle créée par l'entreprise lors de son activité de production.
Chiffre d'affaires
\text{Chiffre d'affaires} = \text{Prix du produit} \times \text{Nombre de produits vendus}
Une entreprise de téléphones vend 100 téléphones qui coûtent chacun 50 euros. Son chiffre d'affaires est de :
50 \times 100 = \text{5 000 €}
Valeur ajoutée
\text{Valeur ajoutée = Chiffre d'affaires } – \text{Valeur des consommations intermédiaires}
Une entreprise possède un chiffre d'affaires de 10 000 euros et elle a consommé 3 000 euros de consommations intermédiaires.
La valeur ajoutée de la production est de :
\text{10 000 – 3 000 = 7 000 €}
La valeur ajoutée créée par les organisations productives se répartit entre :
- La rémunération des salariés : les salariés obtiennent une partie de la richesse créée en échange de leur travail qui a permis la réalisation de la production.
- Les impôts sur la production : l'État prélève une partie de la richesse créée afin de financer les infrastructures du pays.
- Le profit brut ou bénéfice : ce qui reste de la valeur ajoutée créée une fois la rémunération des salariés et les impôts sur la production enlevés.
Le profit brut se répartit entre :
- les dividendes versés aux actionnaires lorsqu'il y en a ;
- les intérêts versés aux prêteurs (banques et institutions financières) ;
- les impôts sur les sociétés et l'épargne brute (qui permet aux organisations productives d'investir ou de placer l'argent).
La répartition de la valeur ajoutée est un enjeu économique important. Le niveau de partage de la valeur ajoutée est l'objet de tensions sociales fortes entre les différents acteurs de l'économie (État, travailleurs, entreprises, actionnaires et financiers). Il n'existe pas de consensus sur la répartition la plus efficace de ces richesses nouvellement créées.
Le PIB et ses limites
Le PIB est un indicateur économique qui mesure la production de la richesse nouvelle créée chaque année dans un pays ou une région. Il permet d'estimer la performance d'une économie chaque année. Son augmentation, mesurée en pourcentage, est nommée « croissance économique ».
Produit intérieur brut (PIB)
Le Produit intérieur brut (PIB) représente toutes les valeurs ajoutées créées par les différentes branches d'une économie en une année.
Croissance économique
La croissance économique est l'augmentation du PIB, mesurée annuellement en pourcentage.
En France, en 2018, la croissance a été de 1,5 % ce qui signifie que le PIB de la France a augmenté en 2018 de 1,5 % par rapport à l'année précédente.
Le PIB présente cependant certaines limites :
- Il est difficile d'établir avec précision les volumes des productions.
- Certaines productions (le secteur non marchand) ne sont pas vendues et leur valeur est seulement estimée à partir du coût de production.
- Certaines activités ne sont pas comptabilisées du tout, comme la production domestique, le travail au noir ou les productions illicites.
Les inégalités de croissance
La croissance économique mondiale a connu une très forte augmentation depuis le milieu du XIXe siècle et les deux révolutions industrielles.
© Banque mondiale OCDE 2018
Au total, le PIB mondial a ainsi été multiplié par 7 entre 1950 et 2000. Cette augmentation sans précédent du PIB mondial a permis une formidable amélioration des conditions de vie dans de nombreux pays.
L'espérance de vie a augmenté partout dans le monde.
Toutefois, la croissance économique mondiale reste très inégale selon les régions :
- Avant 1850, la croissance mondiale était inférieure à 1 % par an, elle s'accroît très largement avec les révolutions industrielles survenues en Europe, aux États-Unis puis dans les pays occidentaux.
- Au cours des années 1950-1980, la croissance du PIB dans les pays occidentaux dépasse régulièrement les 5 % : c'est la période des Trente Glorieuses.
- Depuis 1980, cette croissance a ralenti dans les pays occidentaux, mais a en revanche accéléré dans d'autres pays, appelés « pays émergents ».
Pays émergents
Les pays émergents sont les pays dans lesquels la croissance économique est très forte.
© Banque mondiale OCDE 2018
Les limites écologiques de la production
L'augmentation de la croissance pose de très graves problèmes écologiques.
La croissance économique repose sur une industrialisation de la production économique qui est très souvent extrêmement polluante.
Les eaux sont polluées.
La croissance économique s'appuie également sur une exploitation très forte des ressources naturelles non renouvelables de la Terre.
Le pétrole est une ressource épuisable.
Cette surexploitation menace l'équilibre écologique de la planète et des sociétés humaines (épuisement des ressources et diminution de la biodiversité).
Les économistes et les gouvernements cherchent à tenir compte de ces effets négatifs en mesurant par exemple le taux de dioxyde de carbone rejeté dans l'atmosphère par les entreprises.