Sommaire
I1789 - 1791 : l'affirmation de la souveraineté nationaleALa crise de la monarchie sous Louis XVI1Une crise économique et financière2L'échec des réformes3La convocation des États générauxBL'avènement de la souveraineté nationale1L'Assemblée nationale constituante2Le peuple devient acteur de la RévolutionCLa conquête de la liberté et de l'égalité1L'abolition des privilèges2La Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen3Les réformes de l'assembléeDLa monarchie constitutionnelle1La Constitution2La naissance de la vie politique3Les difficultés de la monarchie parlementaireII1792 - 1799 : la République, la Terreur et le DirectoireALa guerre et la naissance de la République1La guerre2La chute de la monarchieBLa République menacée et la Terreur1La mise en place de la Terreur2Les réformes de la TerreurCLa fin de la Terreur et le Directoire1La mise en place du Directoire2Un régime en difficultéIII1799 - 1815 : du Consulat à l'EmpireABonaparte instaure une république autoritaire1La mise en place d'un pouvoir personnel2Bonaparte, héritier des idéaux révolutionnaires ?BBonaparte stabilise le paysCL'EmpireÀ la fin du XVIIIe siècle, la France traverse une crise profonde. Les paysans souffrent de la faim, la bourgeoisie ne supporte plus les privilèges et l'État est confronté à un important déficit. Le roi convoque l'assemblée des trois ordres, les États généraux. Cette assemblée déçoit les espoirs des députés du tiers état qui se constituent en Assemblée nationale et se fixent pour objectif de donner à la France une constitution. Le roi est contraint d'accepter, c'est la fin de la monarchie absolue.
À partir de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, le peuple joue un rôle central dans la Révolution. L'abolition des privilèges et la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen marquent la fin de la société d'ordres. La Constitution de 1791 met en place une monarchie parlementaire.
La fuite du roi et la guerre contre l'Autriche et la Prusse provoquent la fin de la monarchie. La République est proclamée en septembre 1792 et le roi est décapité. Pour faire face aux puissances européennes qui menacent la France et pour endiguer la guerre civile, la Terreur, dirigée par Robespierre, est installée en France et se caractérise par une oppression très violente.
Le Directoire, qui succède à la Terreur, est incapable de stabiliser la situation et Bonaparte, par un coup d'État en 1799, prend le pouvoir et instaure le Consulat. En 1804, il se fait sacrer empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier.
1789 - 1791 : l'affirmation de la souveraineté nationale
La crise de la monarchie sous Louis XVI
Une crise économique et financière
La France est dans une situation de crise économique et la royauté est confrontée à une crise financière importante :
- La France subit en 1787 et 1788 des intempéries qui provoquent des mauvaises récoltes et provoquent une grave crise de subsistance.
- Les dépenses pour la guerre d'Amérique ont pesé très lourd dans le budget du royaume.
- Les dépenses de la cour à Versailles sont très importantes et de plus en plus impopulaires.
- La France est confrontée à un important déficit budgétaire en 1788.
L'échec des réformes
Plusieurs réformes sont tentées pour résoudre l'importance du déficit budgétaire de la monarchie :
- De nombreux Français pensent qu'il faut faire payer des impôts directs aux ordres privilégiés.
- Les ministres des Finances, Calonne et Brienne essaient de faire payer des impôts aux ordres privilégiés.
- Les parlements, dans lesquels siègent la noblesse de robe, s'opposent à ces réformes. En effet, cette noblesse de robe est particulièrement visées par ces réformes.
La convocation des États généraux
La monarchie est au bord de la faillite. Le roi, conseillé par le ministre Necker, convoque les États généraux :
- Il s'agit d'une assemblée appelée à voter pour résoudre les problèmes financiers de la monarchie.
- Chaque ordre y est représenté.
De février à mai 1789, les Français sont impliqués dans la préparation des États généraux :
- Les Français élisent des députés pour chacun de ces ordres.
- Les Français doivent aussi rédiger des cahiers de doléances.
- De nombreux cahiers de doléances du tiers état critiquent la société d'ordres et les pouvoirs absolus du roi.
L'avènement de la souveraineté nationale
L'Assemblée nationale constituante
Les États généraux réunis dans le but de trouver une solution au déficit budgétaire de la France sont un échec :
- La réunion des États généraux commence le 5 mai 1789.
- Les députés du tiers état s'opposent au roi qui veut faire voter les députés par ordre et non par tête comme le réclament les députés du tiers état.
- Le 17 juin, les députés du tiers état et quelques députés des ordres privilégiés se constituent en Assemblée nationale.
- En réaction, le roi ordonne la fermeture de la salle dans laquelle se réunissent les États généraux.
- Le 20 juin 1789, les députés font la promesse de rester unis jusqu'à ce qu'ils aient donné à la France une constitution : c'est le serment du Jeu de paume.
- Le roi accepte ce coup de force et demande aux deux autres ordres de rejoindre le tiers état et de former une Assemblée nationale constituante le 9 juillet.
- C'est la fin de la monarchie absolue.
Le peuple devient acteur de la Révolution
Un climat d'agitation règne dans Paris où les émeutes se multiplient. Le peuple devient un acteur de la Révolution :
- Le roi fait encercler la ville de Paris par 25 000 soldats.
- Le roi renvoie le ministre Necker, réputé favorable aux idées du tiers état.
- Les parisiens qui craignent un massacre et le retour de la monarchie absolue décident de s'armer.
- La garde nationale est créée à Paris sous la direction de La Fayette.
- Le 12 juillet, les Parisiens créent la Commune de Paris.
- Le 14 juillet 1789, les Parisiens s'emparent de la forteresse de la Bastille où sont stockées les armes et la poudre.
- Le lendemain, Louis XVI reconnaît la garde nationale et la Commune et rappelle Necker à son poste.
- Si la monarchie absolue est terminée, le pouvoir du roi n'est pas contesté.
- Désormais les "Sans-culottes", c'est-à-dire les manifestants issus des milieux populaires, jouent un rôle majeur dans la Révolution.
La conquête de la liberté et de l'égalité
L'abolition des privilèges
Les troubles parisiens affectent rapidement le reste de la France :
- Dans de nombreuses villes en province, des troubles révolutionnaires se produisent et les émeutiers s'emparent du pouvoir municipal.
- Des rumeurs se répandent et font état de bandes armées qui parcourraient le royaume dans le but de massacrer les partisans des idées révolutionnaires.
- Les paysans prennent peur et attaquent les châteaux des seigneurs.
- Ils brûlent des registres dans lesquels sont consignés les droits seigneuriaux.
- Cet épisode qui se déroule durant l'été 1789 est appelé la Grande Peur.
- Afin de ramener le pays au calme, l'Assemblée nationale constituante vote la fin des privilèges la nuit du 4 au 5 août 1789.
La Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen
Le 26 août 1789, les députés adoptent la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen :
- La souveraineté nationale est à la base du gouvernement.
- Les libertés sont proclamées comme la liberté d'expression, la liberté de la presse ou encore la liberté religieuse.
- Ce texte établit aussi l'égalité juridique entre tous les citoyens.
Souveraineté nationale
La souveraineté est un principe politique qui fait de la nation, représentée par ses élus, la détentrice du pouvoir politique.
Les 5 et 6 octobre, une foule de Parisiens se rend à Versailles, poussée par la situation économique qui ne s'améliore pas, et contraint le roi à venir s'installer à Paris, au Palais des Tuileries.
Les réformes de l'assemblée
Les députés votent des lois qui transforment la société française :
- En février 1790, ils simplifient l'administration et créent 83 départements et des communes dont les représentants sont élus.
- La liberté économique est réalisée : les corporations et les douanes intérieures sont supprimées. Les syndicats et les grèves, considérés comme une atteinte au libre exercice des activités économiques sont interdits.
- La presse est libre.
La Constitution civile du clergé est adoptée en juillet 1790 :
- Les biens de l'Église deviennent des biens nationaux et sont vendus.
- Les prêtres et les évêques sont élus et sont payés par l'État.
- Le clergé doit prêter un serment civique : une petite majorité d'entre eux accepte, ce sont les "jureurs", et ceux qui refusent sont nommés les "réfractaires".
Le 14 juillet 1790, le roi prête serment à la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen lors de la fête de la Fédération qui rassemble les gardes nationales de tout le pays. Ce moment symbolise l'unité retrouvée du royaume.
La monarchie constitutionnelle
La Constitution
En 1791, la première constitution française est rédigée, elle met en place une monarchie constitutionnelle :
- Les pouvoirs sont séparés.
- La nouvelle assemblée, l'Assemblée nationale législative a le pouvoir législatif, elle est élue au suffrage censitaire.
- Seuls les "citoyens actifs", c'est-à-dire ceux qui paient un impôt, peuvent élire des électeurs qui désignent les députés. Il n'y a que 50 000 électeurs pour 4,3 millions de citoyens actifs.
- Le roi dispose d'un pouvoir exécutif fort, il peut empêcher la parution d'une loi en opposant son droit de veto qui dure un an et peut être prolongé plusieurs fois.
La naissance de la vie politique
Le peuple s'intéresse aux questions politiques :
- Les séances de l'assemblée sont publiques et attirent de nombreuses personnes.
- Les journaux se multiplient.
L'Ami du peuple, le journal de Marat défend des opinions très proches des Sans-culottes.
Les clubs sont des lieux de discussion dans lesquels les participants débattent de sujets politiques et élaborent des pétitions soumises à l'assemblée.
Le club des Cordeliers est créé par Danton et est ouvert à tous. Le club des Jacobins est fréquenté par Robespierre. Certains clubs sont plus modérés comme le club des Feuillants auquel participe La Fayette.
- Beaucoup de Sans-culottes se retrouvent dans les assemblées de quartier.
- Les femmes aussi prennent part à la Révolution, bien que les révolutionnaires soient divisés sur le rôle qu'elles doivent tenir dans la Révolution et dans la société.
Olympe de Gouge participe activement aux débats révolutionnaires et elle rédige la Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne.
Toutefois, la participation aux votes n'est pas très élevée, elle tourne autour de 50 % dans les élections pour le pouvoir municipal et elle est plus faible dans les élections nationales.
Les difficultés de la monarchie parlementaire
- Le roi n'accepte pas le nouveau régime et cherche à s'enfuir. Il est rattrapé à Varennes le 21 juin 1791.
- Cette fuite provoque la défiance d'une grande partie de la population à l'égard du roi.
- En juillet 1791, La Fayette et Bailly, le maire de Paris, font tirer sur la foule qui réclame la fin de la monarchie.
- Cette répression accentue les divisions entre les Sans-culottes et l'assemblée.
1792 - 1799 : la République, la Terreur et le Directoire
La guerre et la naissance de la République
La guerre
En avril 1792, l'Assemblée nationale législative décide de rentrer en guerre contre l'Autriche et la Prusse :
- Les députés veulent répandre les idées révolutionnaires en Europe.
- Ils veulent lutter contre les monarques européens qui sont hostiles à la Révolution française.
- Ils veulent défaire les nobles qui ont quitté la France pendant la Révolution, les émigrés, qui constituent des armées antirévolutionnaires à l'étranger.
- Le roi se montre favorable à la guerre, espérant secrètement une défaite de la France et le retour de la monarchie absolue.
- Le 20 avril 1792, l'assemblée déclare la guerre à l'Autriche alliée à la Prusse.
- L'assemblée déclare la "patrie en danger" et recrute des volontaires.
La chute de la monarchie
Cependant, les armées révolutionnaires subissent des échecs. Cette situation critique provoque la fin de la monarchie :
- Le chef des armées prussienne et autrichienne, le duc de Brunswick, menace d'exterminer le peuple parisien si la moindre violence est faite au roi.
- Le roi est assimilé à un traître.
- Le 10 août 1792, les Sans-culottes parisiens envahissent le palais des Tuileries où réside le roi.
- Durant le mois de septembre, ils investissent les prisons parisiennes et tuent les "ennemis de la Révolution", c'est-à-dire les nobles et les ecclésiastiques arrêtés.
- Le 22 septembre 1792, la nouvelle assemblée, la Convention (chargée de rédiger une constitution républicaine), vote la fin de la monarchie et institue la première République.
La République menacée et la Terreur
La mise en place de la Terreur
La République est rapidement menacée :
- La Convention, malgré les oppositions entre les Montagnards et les Girondins, vote la condamnation à mort du roi qui est guillotiné le 21 janvier 1793.
- Cette condamnation provoque une coalition des monarchies européennes contre la France.
- La région de Vendée, fidèle au roi de France, se révolte contre la République.
- Les députés Montagnards, proches des Sans-culottes, dont Danton et Robespierre, font arrêter les députés Girondins qui sont accusés d'être trop inactifs face aux menaces qui pèsent sur la France.
- Ces arrestations entraînent la révolte des régions françaises fidèles aux Girondins et à l'idée de fédéralisme.
- Le pays est ravagé par la guerre civile.
Face aux menaces intérieures et extérieures, les Montagnards créent un Comité de salut public en 1793. Le Comité de salut public est amené à prendre des mesures exceptionnelles pour sauver la République :
- Les libertés sont suspendues.
- La loi des suspects permet d'arrêter les suspects sur une simple dénonciation.
- De nombreux soldats sont mobilisés (jusqu'à 800 000 en 1793).
- Ce régime s'appelle la Terreur.
Les réformes de la Terreur
Des mesures sont prises dans le but d'aller plus loin dans la Révolution :
- Le suffrage universel masculin est instauré.
- Une nouvelle Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen est rédigée.
- En affirmant le droit à l'égalité, ce texte va plus loin que la précédente déclaration et ouvre de nouveaux droits comme le droit à l'assistance ou le droit à l'instruction.
- Cependant, l'application de ce texte est suspendue jusqu'à la paix.
- Le tutoiement devient obligatoire pour les Français qui s'appellent désormais "citoyen".
- Un calendrier révolutionnaire est instauré.
- Des prix maximum sont imposés pour permettre aux plus pauvres de se nourrir.
- La déchristianisation est appliquée, elle consiste à limiter l'influence du christianisme.
- En février 1794, l'esclavage est aboli.
La fin de la Terreur et le Directoire
La mise en place du Directoire
À la fin de l'année 1793, la République est sauvée. Les armées étrangères sont repoussées et les révoltes intérieures sont réprimées dans une très grande violence.
Les Montagnards à la tête de l'État se divisent :
- Danton veut la fin de la Terreur, il est guillotiné.
- Robespierre devient de plus en plus impopulaire.
- Il est guillotiné le 28 juillet 1794, c'est la fin de la Terreur.
Un nouveau régime est mis en place, le Directoire :
- Les Thermidoriens, les députés qui prennent le pouvoir après Robespierre, rédigent une nouvelle constitution qui entre en vigueur en 1795.
- Cinq directeurs se partagent le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif est réparti entre deux conseils.
- Le suffrage censitaire est rétabli.
Un régime en difficulté
Le directoire rencontre de nombreuses difficultés :
- La situation économique et sociale est toujours problématique.
- L'opposition royaliste et celle des Jacobins menacent le régime.
- En 1796, la "conjuration des égaux" dirigée par Babeuf échoue dans la mise en place d'une république égalitaire.
- Ce régime devient rapidement impopulaire et il est renversé le 18 brumaire de l'an VIII (9 novembre 1799) par un général très populaire : Bonaparte.
1799 - 1815 : du Consulat à l'Empire
Bonaparte instaure une république autoritaire
La mise en place d'un pouvoir personnel
Bonaparte instaure un régime autoritaire, le Consulat :
- Trois consuls sont au pouvoir, mais Bonaparte, le premier consul, concentre l'essentiel des pouvoirs.
- Le pouvoir législatif est divisé en quatre assemblées, mais c'est Bonaparte qui détient l'initiative des lois.
- Ce régime est approuvé par un plébiscite.
- Il établit des préfets à la tête de chaque département.
- Il nomme les maires des grandes villes.
- Il concentre l'essentiel des pouvoirs et devient consul à vie en 1802.
Bonaparte, héritier des idéaux révolutionnaires ?
En théorie, la République est maintenue, mais les avancées démocratiques de la Révolution sont détournées de leur but initial :
- Le vote ne sert qu'à légitimer un pouvoir personnel.
- Ce ne sont plus les députés qui représentent la nation mais Bonaparte.
Bonaparte maintient certains acquis de la Révolution comme l'égalité des droits entre les citoyens ou le respect de la propriété privée mais il revient sur de nombreux principes révolutionnaires :
- Il limite la liberté d'expression, censure la presse et fait surveiller les Français.
- Il rétablit l'esclavage dans les colonies. En 1802, l'armée est envoyée dans les Antilles afin de mater les révoltes contre le rétablissement de l'esclavage. La révolte à Saint-Domingue est victorieuse et la République d'Haïti naît en 1804.
- Il contrôle les ouvriers par l'intermédiaire d'un livret ouvrier.
Bonaparte stabilise le pays
Bonaparte veut sortir la France des troubles qui l'ont touchée depuis 1789 :
- Il autorise le retour des nobles émigrés royalistes qui sont amnistiés.
- Il garantit les propriétés acquises par les bourgeois et les paysans pendant la Révolution avec la vente des biens du clergé.
- Il signe en 1801 le Concordat avec le Pape. Ce texte reconnaît le catholicisme comme la religion majoritaire en France mais autorise aussi les autres religions.
Il veut donner à la France des fondements solides et institue les "masses de granit" :
- Il crée les lycées pour former des fonctionnaires compétents.
- Il crée la Banque de France et une nouvelle monnaie : le franc germinal.
- Enfin, il détermine les droits civils des individus dans un texte : le Code civil.
- Il crée la légion d'honneur afin de récompenser les serviteurs de l'État.
L'Empire
Bonaparte se fait sacrer empereur le 2 décembre 1804 sous le nom de Napoléon Ier :
- Il supprime les libertés qui avaient déjà été diminuées sous le Consulat.
- Il s'entoure d'une cour composée d'une nouvelle noblesse : la noblesse impériale (qui n'a cependant aucun privilège).
- Il développe le catéchisme impérial où la fidélité à l'empereur est un devoir pour chaque Français.
Napoléon se lance dans des guerres de conquêtes :
- Il conquiert un immense territoire en Europe.
- Il perd de nombreux soldats lors de la campagne de Russie en 1812.
- Il est battu et abdique en 1814.
- Il réalise un bref retour en 1815, pendant les Cent jours, mais perd définitivement à Waterloo.
- Il est exilé sur l'île de Sainte-Hélène, au large des côtes africaines.