Club des femmes patriotes dans une église, Chérieux
BNF
1793
Une séance à l'Assemblée
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe
1849 - 1850
Les séances de l'Assemblée nationale offraient un intérêt dont les séances de nos chambres sont loin d'approcher. On se levait de bonne heure pour trouver place dans les tribunes encombrées. Les députés arrivaient en mangeant, causant, gesticulant ; ils se groupaient dans les diverses parties de la salle, selon leurs opinions. Lecture du procès-verbal ; après cette lecture, développement du sujet convenu, ou motion extraordinaire. Les débats devenaient orageux ; les tribunes se mêlaient à la discussion, applaudissaient et glorifiaient, sifflaient et huaient les orateurs. Bientôt des pétitionnaires, armés de piques, paraissaient à la barre : "le peuple meurt de faim, disaient-ils ; il est temps de prendre des mesures contre les aristocrates [...]". Le président assurait ces citoyens de son respect : "on a l'œil sur les traîtres, répondait-il, et l'Assemblée fera justice". Là-dessus, nouveau vacarme : les députés de droite s'écriaient qu'on allait à l'anarchie ; les députés de gauche répliquaient que le peuple était libre d'exprimer sa volonté, qu'il avait le droit de se plaindre des fauteurs du despotisme, assis jusque dans le sein de la représentation nationale.
Que représente le document 1 ?
Que représente le document 2 ?
Sélectionner le groupe dont la participation à la vie politique française est attestée par le document 1.
L'auteur du document 1 porte un regard critique sur la scène qu'il décrit. Relier les numéros de l'affiche avec les éléments caricaturaux dessinés par le l'auteur.
1
2
3
Une femme à la poitrine dévêtue
Une femme au visage d'homme
Une impression d'agitation règne.
Dans le document 2, Chateaubriand décrit différents groupes dans leur action à l'Assemblée nationale. Relier ces différents groupes à leurs caractéristiques.
L'ensemble des députés
Le peuple
Les députés de droite
Les députés de gauche
"Arrivaient en mangeant, causant, gesticulant."
"Des pétitionnaires, armés de piques"
"S'écriaient qu'on allait à l'anarchie."
Pensent que le peuple "avait le droit de se plaindre des fauteurs du despotisme."