Adapté de Métropole, 2011, voies technologiques
Deux élèves d'un atelier théâtre ont choisi la scène de Musset pour la jouer devant leurs camarades.
Ils débattent de leurs intentions de mise en scène du texte retenu ainsi que des effets qu'ils veulent produire sur le spectateur. Imaginez leur dialogue.
Texte B : Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte I scène 1
1834
ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
(Une place devant le château.)
MAÎTRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR1
LE CHŒUR :
Doucement bercé sur sa mule fringante, messer2 Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster3 dans son triple menton. Salut, maître Blazius, vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
MAÎTRE BLAZIUS :
Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.
LE CHŒUR :
Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après.
MAÎTRE BLAZIUS :
Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur4 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre, qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà, de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs, de ses propres mains et sans en rien dire à personne. Enfin c'est un diamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viens annoncer à M. le baron. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive5, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer.
LE CHŒUR :
Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nous avons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin, du moment qu'il arrive, de nous en dire si long. Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme !
MAÎTRE BLAZIUS :
Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu. Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou trois phrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.)
1 Le chœur : ensemble de personnes qui commentent l'action selon la tradition du théâtre antique. Il est, dans cette pièce, composé de paysans.
2 "Messer" pour Monsieur.
3Pater noster : début d'une prière chrétienne (Notre Père).
4 Docteur : titre universitaire obtenu après la soutenance d'une thèse.
5 Rétive : peu docile.
Quel registre de langue doit être utilisé ?
Texte B : Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte I scène 1
1834
ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
(Une place devant le château.)
MAÎTRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR1
LE CHŒUR :
Doucement bercé sur sa mule fringante, messer2 Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster3 dans son triple menton. Salut, maître Blazius, vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
MAÎTRE BLAZIUS :
Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.
LE CHŒUR :
Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après.
MAÎTRE BLAZIUS :
Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur4 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre, qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà, de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs, de ses propres mains et sans en rien dire à personne. Enfin c'est un diamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viens annoncer à M. le baron. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive5, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer.
LE CHŒUR :
Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nous avons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin, du moment qu'il arrive, de nous en dire si long. Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme !
MAÎTRE BLAZIUS :
Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu. Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou trois phrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.)
1 Le chœur : ensemble de personnes qui commentent l'action selon la tradition du théâtre antique. Il est, dans cette pièce, composé de paysans.
2 "Messer" pour Monsieur.
3Pater noster : début d'une prière chrétienne (Notre Père).
4 Docteur : titre universitaire obtenu après la soutenance d'une thèse.
5 Rétive : peu docile.
Quel extrait répond aux exigences de la consigne ?
Texte B : Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte I scène 1
1834
ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
(Une place devant le château.)
MAÎTRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR1
LE CHŒUR :
Doucement bercé sur sa mule fringante, messer2 Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster3 dans son triple menton. Salut, maître Blazius, vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
MAÎTRE BLAZIUS :
Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.
LE CHŒUR :
Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après.
MAÎTRE BLAZIUS :
Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur4 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre, qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà, de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs, de ses propres mains et sans en rien dire à personne. Enfin c'est un diamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viens annoncer à M. le baron. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive5, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer.
LE CHŒUR :
Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nous avons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin, du moment qu'il arrive, de nous en dire si long. Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme !
MAÎTRE BLAZIUS :
Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu. Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou trois phrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.)
1 Le chœur : ensemble de personnes qui commentent l'action selon la tradition du théâtre antique. Il est, dans cette pièce, composé de paysans.
2 "Messer" pour Monsieur.
3Pater noster : début d'une prière chrétienne (Notre Père).
4 Docteur : titre universitaire obtenu après la soutenance d'une thèse.
5 Rétive : peu docile.
Sur quoi doit porter le débat concernant la mise en scène ?
Texte B : Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte I scène 1
1834
ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
(Une place devant le château.)
MAÎTRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR1
LE CHŒUR :
Doucement bercé sur sa mule fringante, messer2 Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster3 dans son triple menton. Salut, maître Blazius, vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
MAÎTRE BLAZIUS :
Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.
LE CHŒUR :
Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après.
MAÎTRE BLAZIUS :
Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur4 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre, qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà, de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs, de ses propres mains et sans en rien dire à personne. Enfin c'est un diamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viens annoncer à M. le baron. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive5, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer.
LE CHŒUR :
Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nous avons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin, du moment qu'il arrive, de nous en dire si long. Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme !
MAÎTRE BLAZIUS :
Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu. Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou trois phrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.)
1 Le chœur : ensemble de personnes qui commentent l'action selon la tradition du théâtre antique. Il est, dans cette pièce, composé de paysans.
2 "Messer" pour Monsieur.
3Pater noster : début d'une prière chrétienne (Notre Père).
4 Docteur : titre universitaire obtenu après la soutenance d'une thèse.
5 Rétive : peu docile.
Dans le dialogue, quelle ponctuation doit apparaître avant la prise de parole des personnages ?
Texte B : Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte I scène 1
1834
ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
(Une place devant le château.)
MAÎTRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR1
LE CHŒUR :
Doucement bercé sur sa mule fringante, messer2 Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster3 dans son triple menton. Salut, maître Blazius, vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
MAÎTRE BLAZIUS :
Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.
LE CHŒUR :
Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après.
MAÎTRE BLAZIUS :
Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur4 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre, qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà, de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs, de ses propres mains et sans en rien dire à personne. Enfin c'est un diamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viens annoncer à M. le baron. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive5, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer.
LE CHŒUR :
Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nous avons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin, du moment qu'il arrive, de nous en dire si long. Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme !
MAÎTRE BLAZIUS :
Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu. Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou trois phrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.)
1 Le chœur : ensemble de personnes qui commentent l'action selon la tradition du théâtre antique. Il est, dans cette pièce, composé de paysans.
2 "Messer" pour Monsieur.
3Pater noster : début d'une prière chrétienne (Notre Père).
4 Docteur : titre universitaire obtenu après la soutenance d'une thèse.
5 Rétive : peu docile.
Dans le dialogue, quel temps verbal doit être le plus utilisé ?
Texte B : Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte I scène 1
1834
ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
(Une place devant le château.)
MAÎTRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR1
LE CHŒUR :
Doucement bercé sur sa mule fringante, messer2 Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster3 dans son triple menton. Salut, maître Blazius, vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
MAÎTRE BLAZIUS :
Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.
LE CHŒUR :
Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après.
MAÎTRE BLAZIUS :
Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur4 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre, qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà, de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs, de ses propres mains et sans en rien dire à personne. Enfin c'est un diamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viens annoncer à M. le baron. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive5, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer.
LE CHŒUR :
Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nous avons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin, du moment qu'il arrive, de nous en dire si long. Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme !
MAÎTRE BLAZIUS :
Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu. Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou trois phrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.)
1 Le chœur : ensemble de personnes qui commentent l'action selon la tradition du théâtre antique. Il est, dans cette pièce, composé de paysans.
2 "Messer" pour Monsieur.
3Pater noster : début d'une prière chrétienne (Notre Père).
4 Docteur : titre universitaire obtenu après la soutenance d'une thèse.
5 Rétive : peu docile.