Sommaire
ILes connecteurs d'organisationIILes connecteurs d'additionIIILes connecteurs d'illustrationIVLes connecteurs d'oppositionVLes connecteurs de causeVILes connecteurs de conséquenceLes connecteurs d'organisation
Connecteurs d'organisation
Les connecteurs d'organisation permettent de hiérarchiser, classer les idées selon leur importance.
Connecteurs reliant deux phrases |
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Connecteurs reliant deux propositions |
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Les connecteurs d'addition
Connecteurs d'addition
Les connecteurs d'addition permettent d'ajouter une nouvelle idée.
Connecteurs reliant deux phrases |
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Connecteurs au sein de la phrase |
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Les connecteurs d'illustration
Connecteurs d'illustration
Les connecteurs d'illustration permettent d'apporter un exemple illustrant une idée.
Connecteurs reliant deux phrases |
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Les connecteurs d'opposition
Connecteurs d'opposition
Les connecteurs d'opposition permettent d'opposer une idée à la précédente, de confronter, de réfuter.
Connecteurs reliant deux phrases |
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Connecteurs au sein de la phrase |
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Les connecteurs de cause
Connecteurs de cause
Les connecteurs de cause permettent de présenter la cause logique.
Connecteurs reliant deux phrases |
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Connecteurs au sein de la phrase |
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Les connecteurs de conséquence
Connecteurs de conséquence
Les connecteurs de conséquence permettent de présenter la conséquence logique, le résultat, la conclusion.
Connecteurs reliant deux phrases |
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Connecteurs au sein de la phrase |
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Je m'examinai moi-même, et je vis qu'en effet je n'aurais pas voulu être heureux à condition d'être imbécile.
Je proposai la chose à des philosophes, et ils furent de mon avis. « Il y a pourtant, disais-je, une furieuse contradiction dans cette manière de penser ; car, enfin, de quoi s'agit-il ? d'être heureux. Qu'importe d'avoir de l'esprit ou d'être sot ? Il y a bien plus : ceux qui sont contents de leur être sont bien sûrs d'être contents ; ceux qui raisonnent ne sont pas si sûrs de bien raisonner. Il est donc clair, disais-je, qu'il faudrait choisir de n'avoir pas le sens commun, pour peu que ce sens commun contribue à notre mal-être. » Tout le monde fut de mon avis ; et cependant je ne trouvai personne qui voulût accepter le marché de devenir imbécile pour devenir content. De là je conclus que, si nous faisons cas du bonheur, nous faisons encore plus cas de la raison.
Voltaire, Histoire d'un bon bramin, 1761