Liban, 2013, voie S
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Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1
1840
Regard jeté dans une mansarde
L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, verges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.
Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.
Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.
1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)
En quoi ce poème est-il une argumentation ?
Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1
1840
Regard jeté dans une mansarde
L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.
Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.
Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.
1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)
À quel courant littéraire Victor Hugo appartient-il ?
Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1
1840
Regard jeté dans une mansarde
L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.
Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.
Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.
1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)
Que défend Victor Hugo ?
Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1
1840
Regard jeté dans une mansarde
L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.
Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.
Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.
1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)
En quoi ce poème est-il lyrique ?
Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1
1840
Regard jeté dans une mansarde
L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.
Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.
Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.
1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)
En quoi ce poème est-il romantique ?
Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1
1840
Regard jeté dans une mansarde
L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.
Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.
Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.
1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)