En utilisant les documents fournis, mettre en évidence les impacts environnementaux du fonctionnement de l'agrosystème intensif.
Document 1a : Les engrais sont nécessaires, dans l'agriculture intensive, pour assurer et maintenir une productivité optimale et éviter l'épuisement des sols. La plupart des engrais utilisés contiennent de l'azote, du phosphore et du potassium (engrais « NPK »). Lorsqu'ils sont utilisés en excédent, ces engrais peuvent être emportés par les eaux de pluie (phénomène de lessivage, de ruissellement) et peuvent alors être conduits dans des cours d'eau, des lacs ou dans les nappes phréatiques.
Document 1b : Le phosphore, l'azote, lorsqu'ils s'accumulent dans un lac, peuvent être responsables d'un phénomène d'eutrophisation. Les végétaux, dont la croissance et la multiplication sont stimulées par la présence de ces éléments chimiques envahissent le plan d'eau. Mais ce fort développement s'accompagne d'une part de la consommation de dioxygène par la respiration, mais aussi par le développement important de bactéries et d'organismes se nourrissant des végétaux à leur mort. Il s'ensuit une nette diminution, en profondeur, de la quantité de dioxygène disponible : c'est le phénomène d'eutrophisation, qui conduit à la disparition des espèces dont les besoins en dioxygène sont importants.
Flux de matière dans l'agrosystème considéré
Une comparaison est faite entre un agrosystème durable, un modèle d'agriculture vivrière et un agrosystème conduit selon le modèle de l'agriculture intensive.
D'après le document 1, à quoi est dû le phénomène d'eutrophisation ?
D'après le document 1, quelle action a entraîné l'apparition de l'eutrophisation ?
D'après le document 2, quelle quantité d'azote l'agriculteur doit-il ajouter par hectare et par année pour assurer un équilibre dans sa culture (case « apport d'intrants ») ?
On considère le document 3 et l'affirmation suivante : « l'agrosystème intensif étudié est plus durable, car il utilise moins de ressources naturelles et d'énergie » ?
Est-ce vrai ou faux ?