Document 1
Une expérience a été menée sur des animaux. Après castration, puis au cours d'un traitement à la testostérone, on note le pourcentage d'animaux mâles capables d'éjaculations. Les résultats sont donnés ci-après.
(Castrés : mesures six mois après castration ; Traités : après traitement de trois mois par des injections de testostérone)
Résultats expérimentaux chez l'animal
Document 2
Par ailleurs, une expérimentation a été réalisée chez des hommes ne sécrétant pas de testostérone. Le pourcentage d'individus non sécréteurs de testostérone ayant des érections ou des éjaculations est indiqué ci-dessous. L'effet d'un traitement de six mois par des injections de testostérone est mesuré.
Résultats de traitements chez l'humain
Document 3
Il est établi depuis longtemps que l'euphorie déclenchée par certains comportements (sexualité, jeux de hasard et d'argent, consommation de drogues) est due aux substances chimiques qui stimulent l'activité du système cérébral de récompense.
Ces comportements addictifs déclenchent la libération d'un neurotransmetteur (substance qui assure la communication entre deux neurones), la dopamine, dans une structure nerveuse faisant partie du système de récompense et appelée noyau accumbens. Cette libération induit une sensation d'euphorie lors de la consommation initiale. Par la suite, l'individu a besoin de doses de plus en plus importantes et fréquentes pour éprouver les mêmes effets sur son humeur : c'est le phénomène d'accoutumance. Si l'individu est dépendant, il peut éprouver des douleurs psychologiques et physiques lorsqu'il ne reçoit pas de stimuli euphorisants.
D'après le document 1, que peut-on dire de l'activité sexuelle chez les rongeurs mâles ?
D'après le document 2, que peut-on dire de l'activité sexuelle humaine ?
D'après le document 3, quelles sont les deux affirmations justes sur la dopamine ?
Quelles sont les deux affirmations justes concernant la stimulation répétée du circuit de récompense ?
Que peut-on dire de l'activité sexuelle chez les rongeurs ?