Sommaire
ILa diversité de l'engagement politiqueALes échelons, les objets et les acteurs de l'engagementBLes formes de l'engagement politique1Les formes conventionnelles de l'engagement politique2Les formes non conventionnelles de l'engagement politiqueCLe paradoxe de l'action collectiveIILes déterminants sociologiques de l'engagement politiqueALa permanence des variables lourdesBL'approche psychosociale individuelleIIILes mutations et les nouveaux répertoires de l'engagement politiqueALes mutations de l'engagement politiqueBVers de nouveaux répertoires de l'engagement politiqueL'engagement politique contemporain prend des formes variées : vote, militantisme, mandats politiques, syndicalisme, investissement associatif, consommation ou mode de vie engagé. Il répond à des déterminants sociologiques spécifiques (âge, genre, milieu social) qui permettent de comprendre les comportements électoraux et politiques. Par ailleurs, les répertoires de l'engagement politique, tout comme les objets de cet engagement, ont connu de profondes transformations depuis la fin du XXe siècle.
La diversité de l'engagement politique
L'engagement politique désigne la participation des individus à la vie de la société. Il peut varier selon les échelons, les objets et les acteurs. Il peut aussi prendre différentes formes conventionnelles et non conventionnelles. L'engagement politique est soumis à un paradoxe : plus les groupes sociaux sont grands, plus ils ont tendance à l'inaction.
Les échelons, les objets et les acteurs de l'engagement
Échelons, objets et acteurs de l'engagement politique ont profondément évolué avec la transformation des sociétés démocratiques contemporaines.
On assiste à une transformation des échelons de la vie politique : l'engagement politique peut être local, régional, national, européen, mondial.
Il existe des conseils de quartier, des conseils municipaux, départementaux ou régionaux, mais aussi des mouvements associatifs mondiaux, comme les Jeunes pour le climat.
Les objets de l'engagement politique sont de plus en plus divers. Les objets classiques de l'engagement sont :
- les conflits du travail ;
- la participation à la vie politique, institutionnelle ou associative.
Aujourd'hui, d'autres formes d'engagement se sont ajoutées :
- les luttes minoritaires ;
- les luttes liées à des enjeux de proximité ;
- la mobilisation pour les causes globales (lutte pour le climat).
- Les luttes minoritaires visent à défendre les droits de minorités : mouvements antiracistes, pour la reconnaissance LGBT ou contre les discriminations liées à la religion.
- Les enjeux de proximité peuvent être des mobilisations citoyennes contre des projets d'aménagement.
- Les causes globales sont l'égalité entre femmes et hommes, l'emploi, l'écologie, etc.
Enfin, l'engagement politique peut être à la fois individuel (une adhésion personnelle pour une cause) ou collectif (un fonctionnement institutionnel ou un collectif informel).
Se présenter aux élections est un engagement politique individuel, être membre d'une association est un engagement collectif.
Les formes de l'engagement politique
L'engagement politique peut être conventionnel (militantisme, vote, syndicalisme, engagement associatif) ou non conventionnel (grèves, manifestations, actions collectives, consommation engagée).
Les formes conventionnelles de l'engagement politique
Les formes conventionnelles de l'engagement politique sont liées à l'action et à l'engagement politique dans le cadre du système institutionnel (mandat politique, vote, syndicalisme, engagement associatif). Ces formes conventionnelles visent à permettre le fonctionnement des mécanismes de la démocratie représentative.
L'engagement politique désigne l'engagement de l'individu citoyen dans un groupe ou parti politique. On différencie ainsi :
- les sympathisants : ils partagent les idées politiques ;
- les adhérents : ils participent au financement et à l'élaboration des idées ;
- les militants : ils participent au fonctionnement total du parti.
Le militantisme politique est l'une des formes de participation démocratique fondamentale. Il est nécessaire au bon fonctionnement de la vie publique en assurant la vitalité des partis et la possibilité d'une compétition politique.
Malgré l'importance du militantisme dans la vie politique et institutionnelle, le nombre d'adhérents des partis politiques reste limité. Les partis français les plus importants comptent ainsi entre 80 000 et 250 000 adhérents.
Les démocraties représentatives fonctionnent avec le système électoral, qui permet le choix des représentants politiques. Le vote, son organisation et sa symbolique sont au cœur des démocraties contemporaines. Le vote permet à l'individu d'exprimer ses idées et ses choix. Il permet également de participer à la légitimation du système démocratique et à la répartition du pouvoir. Le problème de l'abstention électorale constitue un enjeu direct de la démocratie et de son bon fonctionnement.
Le taux d'abstention permet de mesurer l'écart entre le nombre de citoyens inscrits sur les listes électorales et en droit de voter, et le nombre de votes réels. Lors des élections présidentielles de 2017, en France, le taux d'abstention était de 22,2 % au premier tour et de 25,4 % au second tour.
L'engagement syndical constitue une forme particulière d'engagement politique. L'objectif des syndicats est d'influencer les représentants politiques pour obtenir des lois favorables aux intérêts des employés et employeurs défendus. L'activité syndicale résulte de :
- l'adhésion : participation financière ;
- l'engagement dans la structure syndicale : élaboration des idées et des actions.
En 2018, le taux de syndicalisation global des salariés (secteurs privé et public) était d'environ 12 %.
L'engagement associatif repose sur la participation du citoyen à un groupe de personnes réunies autour d'un projet commun ou partageant des activités. Les associations sont une partie de la société civile, elles sont reconnues par la loi. Toutes les associations n'ont pas un rôle politique direct. Certaines peuvent jouer un rôle complémentaire dans la vie politique en assurant la diffusion des idées ou en luttant pour certaines causes.
La Licra lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
Société civile
La société civile est l'ensemble des associations à caractère non gouvernemental et à but non lucratif qui agissent comme groupes de pression pour influencer les politiques gouvernementales dans un sens favorable aux intérêts généraux.
Depuis une décennie, les associations promouvant les idées politiques (les think tanks) jouent un rôle grandissant dans la vie politique et institutionnelle.
Le syndicalisme ou l'engagement associatif sont à la frontière entre les formes conventionnelles d'engagement et les formes non conventionnelles. Les syndicats participent à la gestion politique par le biais des conventions collectives. Les associations sont reconnues légalement, mais les uns et les autres organisent des grèves, blocages, manifestations.
Les formes non conventionnelles de l'engagement politique
Les formes non conventionnelles de l'engagement politique sont davantage liées à l'opposition aux formes institutionnelles ou au blocage des mécanismes démocratiques. Elles comprennent les grèves, les manifestations et actions collectives.
Le droit de grève est un droit constitutionnel. Le travail est un droit et non un devoir. Les travailleurs sont engagés dans un contrat mutuel garanti par le droit du travail, qui permet au citoyen de se soustraire à celui-ci pour manifester son désaccord, le dénoncer ou réclamer sa modification. Dans les faits, la grève doit être déclarée par les syndicats selon des conditions définies par les conventions collectives.
La grève doit être distinguée du blocage, terme plus général qui désigne l'action de rendre impossible l'activité productive de manière légale (absence de travail) ou non.
Le droit d'association et de réunion est également un droit constitutionnel. Il permet aux citoyens de manifester collectivement et découle de la liberté d'expression garantie par la Constitution. Les manifestations désignent une action collective d'expression des citoyens. Dans les faits, elles sont encadrées par la loi pour garantir la sécurité des manifestants et plus généralement de la société (déclaration de parcours, lieux).
Il existe de très nombreuses autres formes d'actions collectives qui constituent des formes variées d'engagement politique non conventionnel : sittings, campagnes de tracts, occupations de lieux, boycotts ou au contraire surconsommation de certains produits.
Le développement des médias (presse, radio, télévision) puis d'Internet et des réseaux sociaux a conduit à la création d'un espace médiatique à la fois objet et vecteur de l'expression politique.
On observe de plus en plus de blogs politiques sur Internet.
La distinction entre forme conventionnelle et non conventionnelle de l'engagement politique ne doit pas être confondue avec le caractère autorisé ou légal de l'engagement. Des formes non conventionnelles comme la grève, les blocages, des campagnes d'occupation de lieux ou d'informations sont légales, dans la mesure où elles respectent les prescriptions de la loi. Certaines formes d'engagement peuvent être qualifiées d'actions politiques mais être cependant illégales (destruction de biens, violences aux personnes par exemple).
Parmi les nouvelles formes d'engagement, on constate l'essor de modes de consommation engagée (biologique, éthique ou équitable, véganisme). Ces modes de consommation témoignent d'une volonté d'engagement politique en rapport avec le système économique et social.
- La consommation « bio » répond à une cause écologique et à la défense générale de l'environnement.
- Le commerce « équitable » répond à une forme d'engagement politique et social visant à respecter des principes éthiques.
Le paradoxe de l'action collective
L'engagement politique relève d'un paradoxe, décrit par le sociologue américain Mancur Olson : plus les groupes sociaux sont grands, plus ils ont tendance à l'inaction. Cependant, certains mécanismes permettent d'atténuer les effets de ce paradoxe.
Mancur Olson montre que plus les groupes sociaux sont grands, plus leur action est marquée par des phénomènes de « passager clandestin ». Le « passager clandestin » est un individu qui participe au groupe, mais qui se défausse sur les autres pour engendrer l'action collective. Plus un groupe est gros, plus il devrait avoir d'influence. Or, plus il y a de membres, plus il y a d'individus qui attendent l'engagement des autres sans s'impliquer eux-mêmes.
Dans le cas d'une grève, les passagers clandestins attendront que la mobilisation des autres permette d'obtenir des gains sans pour autant faire grève eux-mêmes, pour ne pas perdre de leur salaire.
Dès lors, pour sauver l'action collective, Olson démontre que le groupe a intérêt à se doter de « mécènes » : des membres qui s'investissent davantage et qui ont plus à gagner que les autres, en termes financiers mais aussi en termes symboliques (satisfaction personnelle).
L'exercice de charges électives s'accompagne d'une rétribution réelle (les indemnités financières que touchent les élus) mais également symbolique (prestige lié au pouvoir politique, valorisation de l'engagement associatif et citoyen).
Les mécanismes incitatifs ou contraignants peuvent également diminuer les effets du paradoxe de l'action collective.
- La formation citoyenne par le système scolaire permet l'émergence d'une conscience politique. C'est un mécanisme incitatif.
- Certains pays comme la Belgique incluent des dispositifs contraignants (système d'amende) d'exercice du droit de vote.
Les déterminants sociologiques de l'engagement politique
De nombreux facteurs sociaux ou individuels concourent à expliquer les mécanismes de politisation et les choix d'engagement opérés par les individus. Parmi les déterminants sociologiques de l'engagement, on trouve des variables lourdes : la socialisation politique, l'âge, l'appartenance sociale. Mais d'autres variables, d'ordres psychosocial et individuel, entrent également en ligne de compte : l'identification partisane et le vote sur enjeu.
La permanence des variables lourdes
L'émergence de l'individualisme et les transformations du capital culturel et social des individus contribuent à rendre les choix politiques plus autonomes. Cependant, des variables lourdes sont maintenues : la socialisation politique, l'âge et l'appartenance sociale.
La première variable lourde est la socialisation politique. Les formes d'engagement politique et les comportements électoraux sont fortement liés à la socialisation politique des individus. Les travaux d'Anne Muxel montrent que la transmission de l'intérêt politique, la compréhension des mécanismes politiques et les formes d'engagement politique des individus sont déterminés en grande partie par le milieu familial. Cela s'opère selon des processus similaires à la socialisation (interaction, imitation, injonction). Ces processus voient l'individu s'autonomiser tout en se déterminant par rapport à la situation familiale ou professionnelle (reproduction ou au contraire opposition).
Les études statistiques de politisation montrent que le noyau familial (père et mère) est considéré par les individus comme déterminant dans leur choix politique pour 65 % d'entre eux.
L'individu fait des choix qui relèvent d'une certaine stabilité. Ils résultent de variables lourdes, mises en évidence par Paul Lazarsfeld.
La deuxième variable lourde relève de l'âge, du genre et de la génération. Les formes de participation et d'engagement politique étaient conventionnelles dans les années 1950 : engagement politique, syndical. Cette génération demeure active dans ces formes d'engagement-là. En 2020, on constate un plus grand abstentionnisme électoral chez les 18-24 ans mais également une plus grande prédilection pour les formes non conventionnelles d'engagement (consommation engagée, boycott, manifestations diverses). On constate également des différences liées au genre : l'évolution de la société a entraîné un engagement politique plus important des femmes aujourd'hui.
Le mouvement international des Jeunes pour le climat porté par Greta Thunberg en 2019 apparaît comme une forme d'engagement très suivi par la jeunesse.
La dernière variable lourde est l'appartenance à un groupe social élargi ou à une classe sociale spécifique. En fonction du métier, du diplôme ou du niveau de richesse, les préférences électorales sont différentes.
L'approche psychosociale individuelle
L'approche par les variables lourdes est insuffisante pour expliquer l'ensemble des situations de choix électoraux et d'engagement politique des individus. L'approche psychosociale individuelle permet de mettre en lumière deux facteurs d'engagement : l'identification partisane et le vote sur enjeu.
La seconde moitié du XXe siècle a vu l'effacement des lignes de clivages politiques classiques : opposition ouvrier/bourgeois, clivage gauche/droite. Elle a vu également l'émergence de phénomènes géopolitiques nouveaux et globaux : mondialisation, construction européenne, écologie. Ces phénomènes ont entraîné une redéfinition des enjeux de l'engagement politique et une complexification des choix électoraux.
Approche psychosociale
L'approche psychosociale explique les comportements par des facteurs psychologiques individuels (goûts, choix personnels) qui s'inscrivent dans les possibilités offertes par la société.
Les sociologues et politistes mettent en avant le rôle de l'identification partisane comme déterminant de l'engagement et du choix électoral. Les individus s'identifient de manière individuelle à un courant ou un parti (voire un candidat) dont ils soutiennent l'action sans logiques de contradiction. Les médias, les « influenceurs » ou le marketing peuvent renforcer ce phénomène qui se rapproche des processus de mode.
Lors des campagnes politiques, les partis font régulièrement appel au soutien d'artistes, chanteurs ou acteurs célèbres afin de renforcer leur influence.
Autre facteur d'engagement, le vote sur enjeux. Les individus réagissent de façon rationnelle en opérant un calcul gain/perte correspondant à leur intérêt. Ce calcul s'opère sur :
- le contenu et les valeurs politiques : le programme d'un candidat par exemple ;
- l'intérêt d'aller voter : les élections seront-elles suivies d'effet ou non ? ;
- l'efficacité finale de l'engagement : vote utile, grève par solidarité ou intérêt.
Les mutations et les nouveaux répertoires de l'engagement politique
À partir des années 1970, l'anti-professionnalisation, l'individualisation de l'engagement et la parlementarisation-pacification ont conduit à de profondes mutations de l'engagement politique. On assiste aujourd'hui à la constitution de nouveaux répertoires de l'engagement : tant au niveau des objectifs, qui visent à une transformation des modes de vie, que des échelles (internationalisation et retour au local) et des acteurs.
Les mutations de l'engagement politique
L'action et l'engagement politique connaissent aujourd'hui trois grandes mutations : l'anti-professionnalisation, l'individualisation de l'engagement et la parlementarisation-pacification.
Des sociologues comme Alain Touraine ou des philosophes comme Michel Foucault ont étudié ces phénomènes.
L'anti-professionnalisation est liée à une crise de représentation des partis politiques et des syndicats. De nouveaux mouvements sociaux soulignent le développement d'une oligarchie gouvernante et des actions collectives rejettent la professionnalisation de leur engagement.
De nouvelles luttes sociales et politiques sont nées à partir des années 1970 comme le féminisme, l'écologie ou l'altermondialisation.
Le mouvement des gilets jaunes en France en 2018-2019 ou les actions dites « d'initiatives citoyennes » correspondent à une autonomisation des mouvements vis-à-vis des institutions habituelles les encadrant (syndicats, partis politiques).
L'individualisation de l'engagement répond à la montée de l'individualisme dans les sociétés modernes. Elle est également liée à l'individualisation des technologies. Les individus peuvent s'engager à distance via Internet ou se mobiliser et se démobiliser très rapidement. Les réseaux sociaux rendent l'engagement potentiellement plus flexible. Les revendications identitaires des nouveaux mouvements sociaux se fondent sur d'autres critères d'appartenance collective que la situation socioprofessionnelle. Ces critères étaient parfois considérés auparavant comme individuels (c'est le cas de l'orientation sexuelle qui fonde les revendications des mouvements LGBT).
Les pétitions sur Internet, les manifestations spontanées, les réactions et commentaires sur les réseaux sociaux sont des preuves de cette individualisation.
La parlementarisation-pacification est un processus de pacification des mœurs politiques et de développement du droit. Les acteurs formulent désormais leurs revendications dans des termes juridiques, afin de produire des revendications qui peuvent être directement intégrées dans la loi. De plus, la pacification des conflits semble progresser, même si les formes d'action violente n'ont pas disparu (notamment dans les manifestations). Les grèves et les manifestations restent marquées par des violences (mouvement des black blocs en 2019) ou des dégâts matériels importants mais, sur le long terme, on constate une diminution de la violence des conflits.
Les manifestations de 1934 ont fait en moyenne 30 morts et 2 000 blessés ; celles de 1953 ont causé 7 morts.
Vers de nouveaux répertoires de l'engagement politique
Les objectifs de l'engagement politique se sont transformés, de même que son échelle et ses acteurs. On parle de nouveaux répertoires de l'engagement politique.
On constate une évolution de la structure même des partis politiques et un renouvellement des acteurs avec un engagement citoyen différent. De nombreux partis politiques aux orientations différentes affirment s'appuyer davantage sur la société civile dans leur fonctionnement.
Podemos en Espagne, les Cinq Étoiles en Italie ou En marche en France disent s'appuyer davantage sur la société civile.
La conquête du pouvoir politique par l'engagement militant ou l'influence auprès du pouvoir par l'engagement syndical se sont affaiblis au profit d'autres formes d'engagement. L'engagement associatif ou les regroupements citoyens visent à une transformation plus générale des conditions de vie quotidienne.
L'essor du secteur « bio » et l'attention plus soutenue aux conditions de fabrication des biens et services dans son ensemble (éthique) illustrent la volonté de transformation des modes de vie sans le recours systématique au monde politique.
Les échelles de l'action et de l'engagement politique se sont modifiées. On constate à la fois :
- une internationalisation de l'engagement dont témoignent l'essor et l'internationalisation des grandes ONG (Greenpeace, Médecins sans frontières) ;
- un retour au local à travers les initiatives de proximité (circuits d'approvisionnement courts, solidarité de quartier).
Enfin, l'émergence de nouveaux acteurs, associations, groupements citoyens, think tanks, et le recours à des rapports d'experts indépendants sur des sujets variés (discrimination et inégalité, écologie, emploi) témoignent d'un renouvellement des acteurs de l'engagement politique fédérant les individus.
- L'ONG Greenpeace commande régulièrement des évaluations indépendantes portant sur le climat et la pollution.
- D'autres, comme WWF, établissent la liste des espèces en danger ou en voie de disparition à travers le monde.
- Extinction Rebellion est un mouvement de désobéissance civile, militant pour le climat, sans organisation formelle.