Sommaire
ILa littérature du Moyen ÂgeALa chanson de gesteBLa littérature courtoiseCLes contes et fabliauxDLes chroniquesELe théâtre religieuxFLa poésie lyriqueIILa littérature de la RenaissanceALe contexte historiqueBLa fin du Moyen ÂgeCLa PléiadeDLa littérature engagéeLa littérature du Moyen Âge
Au début du Moyen Âge, les récits, les contes et la poésie se transmettent oralement, par les troubadours et les trouvères pendant les veillées. L'écrit s'implante peu à peu, mais les écrivains restent anonymes. Il faudra attendre le XIIIe siècle pour voir apparaître des écrivains signant leurs œuvres (Rutebœuf).
La littérature du Moyen Âge est cependant foisonnante et multiple. Les grands genres sont :
- La chanson de geste
- La littérature courtoise
- Le théâtre religieux
- Les contes et fabliaux
- Les chroniques
- La poésie lyrique
La chanson de geste
La chanson de geste est un des grands genres du Moyen Âge. C'est le récit d'une épopée en vers. Jusqu'au XIe siècle, elles puisent leur inspiration dans les vies de saints. Par la suite, les chansons de geste mettent en scène les valeurs chevaleresques.
L'exemple le plus connu de chanson de geste est La Chanson de Roland.
La littérature courtoise
La littérature courtoise apparaît à la fin du XIIe siècle. Elle met en scène des récits plus doux que la chanson de geste : dans de longs poèmes narratifs, on voit un chevalier affronter mille dangers pour la dame qu'il aime.
Le grand écrivain représentant la littérature courtoise est Chrétien de Troyes, qui puise son inspiration dans les légendes arthuriennes.
Les contes et fabliaux
Les contes et fabliaux, destinés à faire rire, ont souvent une portée satirique. Tour à tour naïfs ou grossiers, ces contes tirent leur inspiration de la tradition populaire et sont anonymes. À la manière de La Fontaine plus tard, les fabliaux sont souvent des allégories animalières du monde humain.
L'exemple le plus connu est Le Roman de Renart.
Les chroniques
Les chroniques représentent un témoignage historique précieux. Les plus célèbres sont celles de Joinville sur la vie de Saint Louis.
Le théâtre religieux
Le théâtre religieux du Moyen Âge consiste en ce que l'on appelle les "Mystères" ou "Miracles". Les "Mystères" sont des scènes de théâtre expliquant les mystères de la foi catholique. Les "Miracles", quant à eux, mettent en scène la vie de saints.
Ces pièces de théâtre sont jouées sur les parvis des églises.
La poésie lyrique
La poésie lyrique voit son apparition au XIIIe siècle. Cette poésie, exaltant des sentiments personnels, est représentée par :
- Rutebeuf (XIIIe siècle)
- François Villon (1431 - ?)
- Charles d'Orléans (1394 - 1465)
La littérature de la Renaissance
Le contexte historique
Le XVIe siècle est le grand siècle de la renaissance artistique, des grandes découvertes, de la réforme de Luther et des guerres de religion qui en découlent.
La littérature de la Renaissance foisonne sous l'impulsion de l'humanisme et du retour aux thèmes antiques.
La fin du Moyen Âge
Le début de la Renaissance est marqué par un grand enthousiasme. Le poète Clément Marot achève de faire la transition avec des poèmes encore marqués par l'influence médiévale.
C'est Rabelais qui fait basculer la littérature dans la Renaissance. Son appétit de science, son idéal de sagesse consistant à mener une vie saine selon la nature, s'incarnent dans ses œuvres : Pantagruel (1532), Gargantua (1534), Le Tiers-Livre (1546), Le Quart Livre (1548 - 1552), Le Cinquième Livre (1564).
La Pléiade
Le XVIe siècle est marqué par le mouvement de La Pléiade.
La Pléiade est un groupe de poètes qui ont renouvelé la poésie française sous l'impulsion de Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay. Ils militent pour une nouvelle vision de la poésie :
- L'inspiration est un don divin.
- La poésie est l'expression d'un sentiment personnel.
- La poésie est un travail noble.
- La poésie se doit d'imiter les genres et les thèmes antiques.
La littérature engagée
Avec les guerres de religion, la fin du XVIe siècle voit apparaître une littérature engagée incarnée par Ronsard et Aggrippa d'Aubigné, l'un prenant parti pour les catholiques, l'autre pour les protestants.
Montaigne, quant à lui, se sert de la littérature pour exprimer une pensée philosophique dans ses Essais.