Sommaire
ILes différents supports journalistiques dans la presseALes articles courtsBLes articles longsCLe dessin de presseIILe traitement d'un sujetALe circuit de l'informationBLe rôle du journalisteCLe point de vue adoptéDLes évolutions du journalismeELa manipulation de l'informationFL'importance de l'esprit critiqueIIILa presse et le romanAL'essor du journalisme et du roman au XIXe siècleBLa critique du journalisme en littérature1Les pratiques corrompues du journalisme2La figure du journaliste cyniqueCLe journalisme pour défendre ou dénoncerLes différents supports journalistiques dans la presse
Les articles courts
Il existe plusieurs articles courts dans la presse qui nécessitent un style brut, quasiment sans commentaire. Le journaliste rapporte simplement une information. On trouve ainsi :
- La brève
- L'entrefilet
- Le compte-rendu
Brève
La brève est un texte très court et synthétique, sans titre, ni paragraphe distinct, sans commentaire ou analyse. C'est la base du travail journalistique et le genre le plus lu.
AFFAIRE BETTENCOURT
La justice interdit la publication d'extraits des enregistrements
La justice a ordonné, jeudi 4 juillet, au Point et à Mediapart de retirer de leurs sites Internet les retranscriptions des enregistrements pirates réalisés chez Liliane Bettencourt par son majordome, estimant que leur diffusion constituait une atteinte à la vie privée. Les enregistrements et les articles citant ces documents doivent être retirés sous huit jours, sous peine d'une amende de 10 000 euros par jour. [...] – (AFP)
François Béguin
© Le Monde
5 juillet 2013
Le texte est court et synthétique et rapporte de façon concise une information. Il s'agit d'une brève.
Entrefilet
Compte-rendu
Le compte-rendu est un rapport qui est fait sur un événement, une situation, une réunion ou un conseil. Il s'agit de rédiger de façon chronologique et purement factuelle ce qu'il s'est dit ou fait.
Les articles longs
Il existe plusieurs articles longs dans la presse qui nécessitent un style élaboré. Le journaliste livre alors une analyse et son interprétation sur un événement ou un fait. Les supports longs les plus utilisés sont :
- Le reportage
- L'enquête
- L'interview
- Le portrait
- Le billet
- L'éditorial
- La critique
Reportage
Le reportage est un témoignage direct et privilégié, car les informations sont recueillies sur le terrain, en relation avec l'événement qui fait l'actualité.
Enquête
L'enquête est une recherche poussée d'informations qui tend à traiter un sujet intégralement par la collecte de données. Le journalisme d'enquête se caractérise par le temps de travail et par des recherches approfondies, c'est pourquoi il nécessite des moyens humains et financiers importants.
Interview
L'interview est le support écrit résultant d'une rencontre entre un journaliste et une autre personne. Le journaliste l'interroge pour obtenir des informations. Il les sélectionne et les publie sans analyse, ni commentaire.
Portrait
Le portrait est un article dans lequel le journaliste parle d'une personne importante, raconte son parcours, son cheminement.
Billet
Le billet est un article souvent assez court qui a une visée humoristique ou satirique. Le journaliste engage son opinion personnelle sur un fait ou un événement.
Éditorial
L'éditorial est un article placé en début de journal qui marque la position ou le point de vue de la rédaction sur l'actualité, en engageant son opinion. Il peut aussi servir à mettre en valeur un dossier publié dans le journal.
Critique
La critique est un article dans lequel le journaliste donne son avis le plus souvent sur un objet culturel (cinéma, littérature, musique, etc.). Le jugement du critique permet au lecteur de se faire une idée de l'objet en question.
Le dessin de presse
Le dessin de presse
Le dessin de presse cherche à dénoncer, à provoquer ou à émouvoir tout en informant le lecteur sur un événement ou un fait.
Martin Vidberg, dessin au sujet de la réforme de l'enseignement de Xavier Darcos, 20 novembre 2008
© Le Monde
Ce dessin permet à l'auteur de se moquer du sérieux des réformes de l'enseignement. Le personnage qui parle le plus de la réforme répète plusieurs fois "plus". Il porte une cravate et des lunettes. Il paraît s'énerver. L'autre personnage demande un peu de "magie", une façon de rappeler que les enfants ont également besoin de temps libre.
Le dessin de presse a pour but de :
- Frapper l'imagination
- Toucher la sensibilité du lecteur
- S'adresser au sens de l'humour du lecteur
Le dessin de presse relève souvent de la caricature, un dessin aux traits forcés qui exagère la réalité dans le but de la rendre ridicule. La caricature permet de dénoncer en suscitant le rire.
Le traitement d'un sujet
Le circuit de l'information
Le circuit de l'information suit les étapes suivantes :
- Le fait ou l'événement arrive.
- L'alerte est donnée, les journalistes sont informés par leurs sources.
- La vérification de l'événement se fait.
- Les journalistes écrivent leurs articles sur l'événement.
- L'article est relu et corrigé.
- La publication de l'article se fait.
L'Agence France-Presse (AFP) est à la source de toutes les dépêches en France.
Le rôle du journaliste
Le rôle du journaliste est de recueillir des informations afin de les partager au public. Il peut écrire :
- Sur un événement d'actualité
- Sur un sujet particulier
Pour cela, il doit consulter les agences de presse, interroger des témoins et s'appuyer sur différentes sources.
Cela peut se pratiquer sous différentes formes selon le statut du journaliste. Un journaliste peut en effet être :
- Grand reporter
- Chroniqueur
- Critique
- Éditorialiste
- Journaliste d'investigation
Le métier de journaliste exige le respect de certaines règles déontologiques pour pouvoir diffuser des informations qui sont avérées. Elles doivent respecter la liberté d'expression, c'est-à-dire diffuser des informations qui ne sont pas susceptibles d'être punies par la loi (incitation à la haine, au meurtre, diffamation…).
Règle déontologique
Une règle déontologique est un devoir ou un droit qu'il faut remplir par rapport au métier qu'on exerce.
En face de la marée montante de la bêtise, il est nécessaire également d'opposer quelques refus. Toutes les contraintes du monde ne feront pas qu'un esprit un peu propre accepte d'être malhonnête. Or, et pour peu qu'on connaisse le mécanisme des informations, il est facile de s'assurer de l'authenticité d'une nouvelle. C'est à cela qu'un journaliste libre doit donner toute son attention. Car, s'il ne peut dire tout ce qu'il pense, il lui est possible de ne pas dire ce qu'il ne pense pas ou qu'il croit faux. Et c'est ainsi qu'un journal libre se mesure autant à ce qu'il dit qu'à ce qu'il ne dit pas.
Albert Camus
© Le Monde, édition du 18 mars 2012
25 novembre 1939
Camus décrit dans cet article les quatre commandements du journaliste libre. Parmi eux figure le devoir de rester intègre. Cet article aurait dû paraître en 1939, mais il a subi la censure. Il a été publié par le journal Le Monde le 18 mars 2012.
Le point de vue adopté
Une même information n'est pas traitée de la même façon en fonction du point de vue adopté par le journaliste. Ce point de vue est souvent influencé par ses idées politiques et idéologiques ainsi que la ligne éditoriale choisie par le journal pour lequel il travaille, c'est-à-dire les choix et décisions du journal dans la façon de traiter l'information.
Le journal Libération est traditionnellement affilié à la politique de gauche alors que le journal Le Figaro est affilié à la politique de droite.
Selon la ligne éditoriale du journal, l'information est traitée différemment.
Titres d'articles sur le site du journal Le Figaro le 25 et le 26 juin 2016
© Le Figaro
Les 23 et 25 juin 2016, en marge des grèves contre la loi du travail, deux locaux syndicalistes ont été vandalisés, un de la CGT et un de la CFDT. Le journal Le Figaro traite des deux informations différemment. En effet, les guillemets sont utilisés pour rapporter l'information concernant la CGT, mais pas pour la CFDT. Le Figaro est un journal qui soutient davantage le syndicat de la CFDT que de la CGT, plus radical selon lui. En utilisant les guillemets, le journaliste maintient une forme de distance, l'information semble ironique, moins sérieuse.
Les évolutions du journalisme
Les styles journalistiques sont très divers selon l'objectif qui est visé par le journaliste et le support qu'il utilise. Les supports des journalistes sont très variés :
- Audio
- Visuel
- Numérique
- Papier
Par ailleurs, avec les nouvelles technologies, le journalisme a tendance à se transformer pour suivre la rapidité des réseaux sociaux comme Twitter, Facebook ou Instagram. Les informations sont transmises plus rapidement mais les sources ne sont pas toujours certaines. De nombreuses informations non vérifiées circulent et alimentent les théories du complot.
La manipulation de l'information
La manipulation de l'information a toujours existé. On modifie une information ou une image en fonction de ce qu'on veut dire. On le fait à différentes fins :
- Pour vendre un produit
- Pour faire de la propagande
On peut dissimuler une information, c'est-à-dire la cacher, car elle n'est pas arrangeante. C'est une façon de détourner l'information, de la manipuler.
Dans la publicité, les images sont retouchées pour que tout le monde semble beau et heureux. Ainsi, les publicitaires vendent du rêve aux consommateurs et donnent envie d'acheter un produit.
Couverture du Courrier international du 18 au 22 juillet 2015
© Courrier international
Couverture de Valeurs Actuelles du 30 avril au 6 mai 2015
© Valeurs actuelles
Ces deux couvertures datent de l'année 2015. Les deux magazines traitent du même sujet, l'arrivée des réfugiés politiques en Europe. La façon dont l'image et le texte sont utilisés permet de faire passer des messages différents. Courrier international choisit de défendre les réfugiés. Ils sont montrés fuyant dans le désert, en mouvement, avec l'espoir d'une vie meilleure et accompagnés de l'impératif : "Ouvrez les frontières". Au contraire, le magazine Valeurs actuelles choisit de jouer sur la peur de l'inconnu et transforme les réfugiés en "envahisseurs". En effet, l'utilisation du mot "débarquement" est très forte et accompagnée d'un chiffre qu'on ne peut pas vérifier sur le pourcentage de Français étant contre l'accueil des migrants.
L'importance de l'esprit critique
Le rôle du journaliste est d'informer. Le rôle de chaque personne ensuite et de s'informer, ce qui implique de faire ses propres recherches et de lutter contre la déformation et la manipulation des images et des informations.
Les informations peuvent paraître contradictoires en fonction des sources qu'on utilise. Personne ne détient la vérité absolue.
Pour démêler le vrai du faux, il faut exercer son esprit critique. L'esprit critique est une démarche qui consiste à questionner la source d'une information voire l'information elle-même. Il faut se poser les questions suivantes :
- D'où vient l'information ?
- Qu'essaie-t-on de me dire ?
- Pourquoi veut-on me dire cela ?
- Qui me dit cela ?
- Quelles peuvent être les motivations de la personne qui m'enseigne telle chose ?
Il est important de croiser les informations, de les recouper, c'est-à-dire de lire différents points de vue sur un même sujet afin de pouvoir se former sa propre opinion. L'esprit critique impose une réflexion. Il ne faut jamais croire une information si ses sources sont douteuses, surtout si elle pousse à avoir peur et prône les théories du complot. Il faut toujours savoir prendre de la distance et réfléchir par soi-même.
La presse et le roman
L'essor du journalisme et du roman au XIXe siècle
La presse se développe surtout au XIXe siècle à l'époque de la révolution industrielle avec le développement des nouveaux moyens de communication et l'essor des chemins de fer. Cela permet une diffusion plus rapide de l'information et de la distribution des journaux.
C'est également à cette époque que se développe le genre romanesque qui devient très populaire. De nombreux courants littéraires apparaissent dont les trois principaux sont :
- Le réalisme
- Le naturalisme
- Le romantisme
Les romanciers naturalistes et réalistes, qui ont pour but de peindre la réalité telle qu'elle est, mettent souvent en scène les journalistes et l'univers de la presse dans leurs romans.
Dans Illusions perdues, Balzac raconte le parcours d'Étienne Lousteau qui devient journaliste en montant à Paris.
Même s'ils critiquent le journalisme, les écrivains ont besoin de la presse au XIXe siècle. En effet, la publication des romans se fait surtout en roman-feuilleton dans les journaux. Ainsi, si le roman connaît un grand succès, c'est parce qu'il est publié dans les journaux qui sont très appréciés et lus par la population.
Plusieurs célèbres romans sont d'abord parus en roman-feuilleton :
- Les Mystères de Paris d'Eugène Sue en 1813
- Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas en 1845
- Madame Bovary de Flaubert en 1857
- Les Misérables de Victor Hugo en 1862
La critique du journalisme en littérature
Les pratiques corrompues du journalisme
L'univers de la presse est souvent peint de façon très négative dans les récits du XIXe siècle. Les romanciers critiquent :
- Les pratiques journalistiques douteuses
- Les liens corrompus entre le pouvoir politique et la presse
- Les liens corrompus entre la finance et la presse
- La perte de morale des journalistes
Le journalisme devrait être une quête de vérité, mais les journalistes sont souvent hypocrites et corrompus.
Le bonhomme sourit et reprit :
— La voie qu'ils comptent suivre, bien entendu. Mais il me faudrait quelque chose d'intéressant sur la question du Maroc, une actualité, une chronique à effet, à sensation, je ne sais quoi ? Trouvez-moi ça, vous.
Duroy réfléchit une seconde, puis répondit :
— J'ai votre affaire. Je vous donne une étude sur la situation politique de toute notre colonie africaine, avec la Tunisie à gauche, l'Algérie au milieu, et le Maroc à droite, l'histoire des races qui peuplent ce grand territoire, et le récit d'une excursion sur la frontière marocaine jusqu'à la grande oasis de Figuig où aucun Européen n'a pénétré et qui est la cause du conflit actuel. Ça vous va-t-il ?
Le père Walter s'écria :
— Admirable ! Et quel titre ?
— De Tunis à Tanger !
— Superbe.
Et Duroy s'en alla fouiller dans la collection de la Vie Française pour retrouver son premier article : "Les Mémoires d'un chasseur d'Afrique", qui, débaptisé, retapé et modifié, ferait admirablement l'affaire, d'un bout à l'autre, puisqu'il y était question de politique coloniale, de la population algérienne et d'une excursion dans la province d'Oran.
En trois quarts d'heure, la chose fut refaite, rafistolée, mise au point, avec une saveur d'actualité, et des louanges pour le nouveau cabinet.
Guy de Maupassant
Bel-Ami, Paris, éd. Ollendorf
1885
Maupassant se moque du processus d'écriture de son héros qui reprend un ancien article pour en écrire un nouveau qui n'a pourtant rien à voir. Il dénonce ici l'absence de morale de son personnage. Le journaliste cherche à faire sensation et non à informer.
La figure du journaliste cynique
Nous sommes des marchands de phrases, et nous vivons de notre commerce.
Honoré de Balzac
Illusions perdues, s.l., éd. Werdet, éd. Hyppolite Souverain, éd. Furne
1837 - 1843
Dans ce roman, la presse est incarnée par Félicien Vernou, un journaliste cynique et désabusé, qui déclare lui-même que les journalistes n'ont aucune morale.
Le journaliste est un personnage très "en vue" au XIXe siècle, comme le montrent les romans réalistes de l'époque. Il a une place importante dans la société. Il est à la fois respecté et craint, car ses critiques peuvent détruire une réputation.
Duroy, le personnage principal de Bel-Ami de Maupassant, gravit rapidement les échelons du monde du journalisme, car il est très ambitieux. Pourtant, il n'écrit pas seul, Madame Forestier l'aide à rédiger ses articles. C'est donc un opportuniste qui n'a aucun scrupule à utiliser le travail des autres.
Je vois les journalistes aux foyers du théâtre, ils me font horreur. Le journalisme est un enfer, un abîme d'iniquités, de mensonges, de trahisons, que l'on ne peut traverser et d'où l'on ne peut sortir pur, que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile.
Honoré de Balzac
Illusions perdues, s.l., éd. Werdet, éd Hyppolite Souverain, éd. Furne
1837 - 1943
Dans cet extrait, Balzac associe le journalisme à l'enfer avec le champ lexical suivant : foyers, enfer, iniquité, mensonges, trahisons, Dante.
Le journalisme pour défendre ou dénoncer
Cependant, le journalisme n'est pas toujours perçu de façon négative par les écrivains. Il peut permettre de dénoncer ou défendre. De nombreux auteurs ont ainsi écrit des articles dans des journaux au XIXe siècle et au XXe siècle :
- Émile Zola
- Honoré de Balzac
- Joseph Kessel
- Albert Camus
- Colette
- Antoine de Saint-Exupéry
- Oscar Wilde
- Ernest Hemingway
Par ailleurs, les écrivains réalistes ou naturalistes à l'image de Balzac, Zola ou Flaubert, procèdent à des recherches poussées avant d'écrire leurs romans, se documentant sur le sujet dont ils parlent comme le ferait un journaliste.
J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.
J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle.
J'accuse le général Billot d'avoir eu entre les mains les preuves certaines de l'innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s'être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l'état-major compromis.
J'accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s'être rendus complices du même crime, l'un sans doute par passion cléricale, l'autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l'arche sainte, inattaquable.
J'accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary d'avoir fait une enquête scélérate, j'entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.
J'accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d'avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu'un examen médical ne les déclare atteints d'une maladie de la vue et du jugement.
J'accuse les bureaux de la guerre d'avoir mené dans la presse, particulièrement dans L'Éclair et dans L'Écho de Paris, une campagne abominable, pour égarer l'opinion et couvrir leur faute.
J'accuse enfin le premier conseil de guerre d'avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j'accuse le second conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable.
Émile Zola
"J'accuse... !", L'Aurore
13 janvier 1898
Dans cette célèbre lettre-ouverte, Zola prend la défense d'Alfred Dreyfus, accusé à tort d'espionnage. L'écrivain utilise donc sa plume à des fins journalistiques pour dénoncer l'injustice.