Après avoir lu le texte suivant, répondre aux questions qui permettront de l'étudier.
Paris au XXe siècle
Jules Verne
1863
« Quatre cercles concentriques de voies ferrées formaient donc le réseau métropolitain ; ils se reliaient entre eux par des embranchements […]. On pouvait circuler d'une extrémité de Paris à l'autre avec la plus grande rapidité.
Ces railways existaient depuis 1913 ; ils avaient été construits aux frais de l'État, suivant un système présenté au siècle dernier par l'ingénieur Joanne. […]
Ce système consistait en deux voies séparées, l'une d'aller, l'autre de retour ; de là, jamais de rencontre possible en sens inverse.
Chacune de ces voies était établie suivant l'axe des boulevards, à cinq mètres, au-dessus de la bordure extérieure des trottoirs ; d'élégantes colonnes de bronze galvanisé les supportaient et se rattachaient entre elles par des armatures découpées à jour ; ces colonnes prenaient de distance en distance un point d'appui sur les maisons riveraines, au moyen d'arcades transversales. […]
Les maisons riveraines ne souffraient ni de la vapeur ni de la fumée, par cette raison bien simple qu'il n'y avait pas de locomotive. Les trains marchaient à l'aide de l'air comprimé. […]
La foule encombrait les rues ; la nuit commençait à venir ; les magasins somptueux projetaient au loin des éclats de lumière électrique ; les candélabres, établis d'après le système Way par l'électrisation d'un filet de mercure, rayonnaient avec une incomparable clarté ; ils étaient réunis au moyen de fils souterrains : au même moment, les cent mille lanternes de Paris s'allumaient d'un seul coup. […]
Ces diverses améliorations convenaient bien à ce siècle fiévreux, où la multiplicité des affaires ne laissait aucun repos et ne permettait aucun retard.
Qu'eût dit un de nos ancêtres à voir ces boulevards illuminés avec un éclat comparable à celui du soleil, ces mille voitures circulant sans bruit sur le sourd bitume des rues, ces magasins riches comme des palais, d'où la lumière se répandait en blanches irradiations […].
Il eût été fort surpris sans doute ; mais les hommes de 1960 n'en étaient plus à l'admiration de ces merveilles. »
Quand ce texte a-t-il été écrit ?
Quand se déroule l'histoire ?
Quel est le genre littéraire de ce texte ?
Quels champs lexicaux dominent dans ce texte ?
À quoi voit-on que c'est un Paris futuriste que Jules Verne évoque ?
Quelle invention imagine Jules Verne ?
Quelles figures de style sont utilisées dans l'extrait suivant ?
« les cent mille lanternes de Paris s'allumaient d'un seul coup. […] Qu'eût dit un de nos ancêtres à voir ces boulevards illuminés avec un éclat comparable à celui du soleil, ces mille voitures circulant sans bruit sur le sourd bitume des rues, ces magasins riches comme des palais, d'où la lumière se répandait en blanches irradiations […]. »
Quel avantage l'amélioration du métro présente-t-il pour les habitants de Paris ?
Quels sont les deux avantages que le métro apporte aux habitants de Paris ?
Quelle figure de style est utilisée dans la phrase suivante ?
« Ces diverses améliorations convenaient bien à ce siècle fiévreux, où la multiplicité des affaires ne laissait aucun repos et ne permettait aucun retard. »