Lorsqu'il est attaqué par des micro-organismes, l'organisme dispose de moyens de défense. C'est le système immunitaire et ses cellules qui assurent cette défense.
Une première ligne de défense, nommée réaction inflammatoire aiguë, intervient dès le début de l'infection. Il s'agit d'une défense non adaptative qui est la même quel que soit l'élément étranger à combattre.
Une seconde défense, plus tardive, spécifique, adaptative, se met ensuite en place. Des lymphocytes y participent.
Deux étudiants semblent ne pas être d'accord sur l'identité des cellules qui participent à la défense non adaptative :
- Xavier pense que seuls les lymphocytes assurent cette défense, tout comme la défense adaptative. Il affirme en outre que ces cellules communiquent par l'intermédiaire de messagers chimiques : les médiateurs de l'inflammation.
- Ronan réfute ces affirmations. Il affirme de son côté que ce sont des cellules phagocytaires qui assurent la défense non adaptative et détruisent les éléments étrangers. En revanche, il ne croit pas un instant à ces histoires de messagers chimiques qui permettraient aux cellules de communiquer.
Par l'étude des documents suivants et avec l'aide des connaissances sur la défense immunitaire, déterminer ce qui est vrai ou faux dans les affirmations de ces deux étudiants.
La phagocytose
Une expérimentation sur des cellules phagocytaires
Une réaction inflammatoire est expérimentalement provoquée chez un individu par une légère lésion des cellules cutanées. Le liquide s'accumulant au niveau de l'inflammation est prélevé et introduit grâce à une micropipette dans une culture contenant des phagocytes.
Le document ci-dessous montre le comportement d'un de ces phagocytes immédiatement après l'introduction de la micropipette (dessin du haut) puis quelques instants plus tard (dessin du bas).
L'identification des cellules sécrétrices de médiateurs chimiques
Premier temps : dans un milieu de culture, diverses cellules sont placées dans des conditions optimales pour leur fonctionnement, et mises en présence d'antigènes.
Suite au contact avec les antigènes, le liquide baignant les cellules mises en culture est prélevé.
Second temps : comme dans l'expérience présentée dans le document 2, ce liquide est alors mis en présence de cellules phagocytaires et un comptage des cellules attirées vers la micropipette contenant ce liquide est effectué.
Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :
Parmi les signes suivants, lequel n'est pas un signe caractéristique de la réaction inflammatoire ?
Que montre le document 1 ?
Que montre l'expérience présentée dans le document 2 à propos des phagocytes ?
Que montre l'expérience présentée dans le document 3 à propos de l'attraction exercée sur les cellules phagocytaires ?
En conclusion de ces expériences, que peut-on affirmer ?
Dans le débat qui oppose ces deux étudiants, que peut-on leur dire ?